Titre : 89 mois
Auteur : Caroline Michel
Éditeur : Préludes
Nombre de pages : 283
Disponible ici : Amazon ou FNAC
∞ Résumé ∞
<< J'ai trente-trois ans, ça y est. A quarante ans et des poussières, mon corps sera hors jeu. Il me reste donc sept grosses années pour faire un enfant, soit quatre-vingt-neuf mois.
Un chiffre minuscule. A peine deux mille sept cent jours.
Que peut-on faire en deux mille sept cents jours ?
Rien. J'en ai déjà mis cinq à construire trois meubles Ikea. >>
Jeanne, célibataire, contrôleuse de train sur la ligne Paris-Auxerre, n'a qu'une obsession : devenir maman avant que le temps la rattrape. Elle a fait une croix sur le couple, il lui faut simplement un géniteur. Sa décision ne fait pas l'unanimité au près de ses amis, et même si parfois elle doute, elle est déterminée à surveiller son cycle, à provoquer les rencontres, à boire des potions magiques et à lever les jambes après chaque rapport, sait-on jamais.
Avec ce premier roman empreint d'humour et de tendresse, Caroline Michel offre un portrait de femme d'aujourd'hui jubilatoire et émouvant, tout en posant la question du choix personnel dans une société conventionnelle.
Une nouvelle voix de la littérature féminine, d'une spontanéité rafraîchissante, avec laquelle il faudra désormais compter.
En commençant 89 mois, je n'avais qu'une seule inquiétude, que le sujet au centre du roman ne soit correctement utilisé. Mais je n'ai été que surprise. Cette lecture n'a pas été un coup de cœur, mais une bonne lecture. J'ai passé un bon moment.
J'avais peur que l'auteur prenne partit pour l'un au l'autres des avis. C'est vrai, dans notre société, le sujet des femmes qui souhaitent avoir un enfant seule existe. Mais c'est un sujet très peu abordé, un peu tabou même parfois. Notre société est très conformiste, et les gens ont des idées bien arrêtées sur le sujet. Du coup ma seule crainte c'était que l'un des deux point de vue soit mis en valeur plus que l'autre, et que celui opposé à l'auteur soit rabaissé. Je ne sais pas trop si vous voyez ce que je veux dire.
Mais non, et pour mon plus grand bonheur, ce n'était pas le cas, dans ce roman, tous les points de vues nous sont exposé. Celui d'une amie de Jeanne, qui elle n'est pas du tout d'accord, elle trouve que pour l'enfant ce n'est pas juste. Elle lui dit qu'élever un enfant à deux ce n'est pas simple, mais alors toute seule, c'est encore plus dur. Mais il y a aussi l'avis d'une autre amie de Jeanne, qui la suit et l'aide dans sa quête d'un géniteur. Mais il y a aussi d'autres personnes de son entourage, qui ne sont ni pour ni contre, elles souhaitent juste que Jeanne face attention à elle et qu'elle ne face pas de bêtise.
Pour moi, cette partie du roman était très important ( bon ok, c'était la plus importante ), du coup je n'ai pas été déçue parce que la réalité était bien représenté. Les questionnement de Jeanne, est-ce que c'est réellement ce qu'elle veut, est-ce qu'elle n'aura aucun regret ... On a tous des moment de doutes, des questionnements, et Jeanne, même si c'est le personnage principal d'un roman, elle en a aussi. Elle ce remet par fois en question.
Et sinon par rapport à la trame de l'histoire, c'était bien. Bon je ne m'attendais pas à ce qu'il y ai beaucoup d'action, mais c'était pas trop mal, il y avait plusieurs lieu, avec pas mal de protagonistes différents, assez complets. Ils ont chacun leur caractère, même si le roman est assez court, on a donc pas vraiment le temps de s'attarder sur tous les personnages. Le temps est relativement bien dosé, j'ai trouve que l'on ne s'attardait pas sur des petites broutilles, ce qui est bien.
Et puis la fin ... bein là, elle est bien. Mais elle ne me suffit pas, c'est le petit bémol de ce roman je trouve. C'est que ... comment expliquer, j'ai l’impression qu'il manque là fin. Alors s'il y a un deuxième tome en préparation je comprends, pour pouvoir avoir des choses à raconter, mais je ne suis pas sure qu'il y ai justement matière à faire un deuxième tome. Parce que cette fin, bon elle m'a fait sourire. Il faut laisser du temps au temps. Il ne faut pas non plus forcer le destin. Mais bon, après c'est mes gout, mais je n'aime pas trop les fins ouvertes, j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose. Du coup là, pour une fin ouvert, c'est pas trop mal, mais comme je ne suis pas trop fan des fin ouvertes, c'est un peu le petit moins du roman.
A par cette fin ouverte qui me laisse un petit manque, sinon ça été une très belle lecture. Je la conseille à tous ceux qui hésitaient à ce lancer, après voilà, si vous aimez bien les fins ouvertes ça ira, mais sinon, ne mettez pas trop d'espoir dans cette fin, vous pourriez être déçu. Ce roman parle d'un sujet peu abordé dans notre société et pourtant existant, c'est pourquoi, je tiens quand même à dire bravo à l'auteur, parce que ce n'est pas forcément une chose facile de parler de sujets un peu "tabou" dans notre société. 89 était pour moi une bonne lecture.
Auteur : Caroline Michel
Éditeur : Préludes
Nombre de pages : 283
Disponible ici : Amazon ou FNAC
∞ Résumé ∞
<< J'ai trente-trois ans, ça y est. A quarante ans et des poussières, mon corps sera hors jeu. Il me reste donc sept grosses années pour faire un enfant, soit quatre-vingt-neuf mois.
Un chiffre minuscule. A peine deux mille sept cent jours.
Que peut-on faire en deux mille sept cents jours ?
Rien. J'en ai déjà mis cinq à construire trois meubles Ikea. >>
Jeanne, célibataire, contrôleuse de train sur la ligne Paris-Auxerre, n'a qu'une obsession : devenir maman avant que le temps la rattrape. Elle a fait une croix sur le couple, il lui faut simplement un géniteur. Sa décision ne fait pas l'unanimité au près de ses amis, et même si parfois elle doute, elle est déterminée à surveiller son cycle, à provoquer les rencontres, à boire des potions magiques et à lever les jambes après chaque rapport, sait-on jamais.
Avec ce premier roman empreint d'humour et de tendresse, Caroline Michel offre un portrait de femme d'aujourd'hui jubilatoire et émouvant, tout en posant la question du choix personnel dans une société conventionnelle.
Une nouvelle voix de la littérature féminine, d'une spontanéité rafraîchissante, avec laquelle il faudra désormais compter.
En commençant 89 mois, je n'avais qu'une seule inquiétude, que le sujet au centre du roman ne soit correctement utilisé. Mais je n'ai été que surprise. Cette lecture n'a pas été un coup de cœur, mais une bonne lecture. J'ai passé un bon moment.
J'avais peur que l'auteur prenne partit pour l'un au l'autres des avis. C'est vrai, dans notre société, le sujet des femmes qui souhaitent avoir un enfant seule existe. Mais c'est un sujet très peu abordé, un peu tabou même parfois. Notre société est très conformiste, et les gens ont des idées bien arrêtées sur le sujet. Du coup ma seule crainte c'était que l'un des deux point de vue soit mis en valeur plus que l'autre, et que celui opposé à l'auteur soit rabaissé. Je ne sais pas trop si vous voyez ce que je veux dire.
Mais non, et pour mon plus grand bonheur, ce n'était pas le cas, dans ce roman, tous les points de vues nous sont exposé. Celui d'une amie de Jeanne, qui elle n'est pas du tout d'accord, elle trouve que pour l'enfant ce n'est pas juste. Elle lui dit qu'élever un enfant à deux ce n'est pas simple, mais alors toute seule, c'est encore plus dur. Mais il y a aussi l'avis d'une autre amie de Jeanne, qui la suit et l'aide dans sa quête d'un géniteur. Mais il y a aussi d'autres personnes de son entourage, qui ne sont ni pour ni contre, elles souhaitent juste que Jeanne face attention à elle et qu'elle ne face pas de bêtise.
Pour moi, cette partie du roman était très important ( bon ok, c'était la plus importante ), du coup je n'ai pas été déçue parce que la réalité était bien représenté. Les questionnement de Jeanne, est-ce que c'est réellement ce qu'elle veut, est-ce qu'elle n'aura aucun regret ... On a tous des moment de doutes, des questionnements, et Jeanne, même si c'est le personnage principal d'un roman, elle en a aussi. Elle ce remet par fois en question.
Et sinon par rapport à la trame de l'histoire, c'était bien. Bon je ne m'attendais pas à ce qu'il y ai beaucoup d'action, mais c'était pas trop mal, il y avait plusieurs lieu, avec pas mal de protagonistes différents, assez complets. Ils ont chacun leur caractère, même si le roman est assez court, on a donc pas vraiment le temps de s'attarder sur tous les personnages. Le temps est relativement bien dosé, j'ai trouve que l'on ne s'attardait pas sur des petites broutilles, ce qui est bien.
Et puis la fin ... bein là, elle est bien. Mais elle ne me suffit pas, c'est le petit bémol de ce roman je trouve. C'est que ... comment expliquer, j'ai l’impression qu'il manque là fin. Alors s'il y a un deuxième tome en préparation je comprends, pour pouvoir avoir des choses à raconter, mais je ne suis pas sure qu'il y ai justement matière à faire un deuxième tome. Parce que cette fin, bon elle m'a fait sourire. Il faut laisser du temps au temps. Il ne faut pas non plus forcer le destin. Mais bon, après c'est mes gout, mais je n'aime pas trop les fins ouvertes, j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose. Du coup là, pour une fin ouvert, c'est pas trop mal, mais comme je ne suis pas trop fan des fin ouvertes, c'est un peu le petit moins du roman.
A par cette fin ouverte qui me laisse un petit manque, sinon ça été une très belle lecture. Je la conseille à tous ceux qui hésitaient à ce lancer, après voilà, si vous aimez bien les fins ouvertes ça ira, mais sinon, ne mettez pas trop d'espoir dans cette fin, vous pourriez être déçu. Ce roman parle d'un sujet peu abordé dans notre société et pourtant existant, c'est pourquoi, je tiens quand même à dire bravo à l'auteur, parce que ce n'est pas forcément une chose facile de parler de sujets un peu "tabou" dans notre société. 89 était pour moi une bonne lecture.
Ta chronique est très bien ^^ Je ne pense quand même pas le lire, ça ne m'attire pas ^^
RépondreSupprimerMerci :)
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