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Journal de Bord - Jour 30 : L'excitation du départ

31 août 2022

Aujourd’hui nous sommes le mercredi 23 février 2022, il est 5h32, comme quoi de ce lever à 5h me va toujours aussi bien, plutôt de très bonne humeur ce matin je me réinstalle pour vous compter encore un peu ce voyage. Et aujourd’hui je vais vous raconter mon trentième jour de voyage, la journée du mercredi 13 octobre 2021.

Aujourd’hui c’est le grand départ, je rassemble toutes mes affaires et prends la route pour Annecy. Je ne vais pas vous mentir, l’ambiance est très étrange, d’un côté je suis surexcitée à l’idée de découvrir ce nouvel endroit dans lequel je vais peut-être passer quelques temps et de l’autre je n’ai aucune idée de ce qui m’attends. Je me méfie également beaucoup de l’entreprise, je n’ai aucune envie que mon quotidien ressemble à celui que j’avais avant.

Autant lorsque je suis partie de cette belle région j’avais le cœur extrêmement lourd, autant aujourd’hui il est beaucoup plus léger. Je n’ai pas la moindre idée de ce que je vais vivre mais cette aventure qui me tente beaucoup.

Je découvre le logement qui sera le mien pour la semaine à venir… Wow ! C’est incroyable, le studio est vraiment bien (surtout comparé à mes dernières trouvailles), il est petit mais vraiment chouette, je m’y sens très bien. Et alors la vue, elle est tout simplement incroyable ! Je ne connaissais pas du tout ce lieu, je n’en avais jamais entendu parler et me voilà arrivé dans un village au milieu des pistes de ski avec un paysage juste incroyable !

Je me sens apaisée, bien, sereine et surtout au bon endroit là où je suis. Cette sensation est incroyable.

Aujourd’hui nous sommes le mardi 30 août 2022, il est 7h13 et c’est toute pétillante d’impatience que je viens de terminer la préparation de la photo de couverture. Je n’en reviens toujours pas de toutes les émotions que je ressens encore en revivant ce voyage. Je suis toute pétillante d’impatience à l’idée de découvrir cette nouvelle entreprise alors que je la connais déjà. Rien ne va plus dans cette petite tête ^^

Aujourd’hui nous sommes le mercredi 31 août 2022, il est 7h10 et je vais avancer au maximum ce petit article pour pouvoir le poster avant de partir au travail.

Journal de Bord - Jour 29 : L'attente

30 août 2022

 


Aujourd’hui, nous sommes le dimanche 23 janvier 2022, il est 13h16, après vérification les images sont bien en train de se charger sur le drive. Il y en avait pas mal (bon pas 500 non plus on est bien d’accord), et ça prend un certain temps, je ne pensais pas autant.

Bon, nous sommes toujours le dimanche 23 janvier 2022, cependant il est maintenant 13h38, j’ai craquitos, en regardant si mes photos étaient bien en train de se télécharger, mon cerveau est parti tout seul regarder ce qu’il se passait sur les réseaux sociaux, et je me suis retrouvée en train de regarder une vidéo YouTube sans comprendre comment j’étais arriver là. Se déconnecter des réseaux c’est une vraie plaie, surtout quand le cerveau connait le chemin et va chercher tout seul son petit shoot de dopamine alors que tu étais en train tranquillement de faire une activité qui te demandais de la concentration. Aujourd’hui, je vais donc vous raconter ma journée du mardi 12 octobre 2021, mon vingt-neuvième jour de voyage.

Aujourd’hui c’est un peu particulier comme ambiance puisque maintenant je sais que je vais commencer une nouvelle vie très prochainement. Je profite donc de ces derniers instants pour profiter du moment présent, pour faire du sport, pour lire, pour me promener un peu sur la toile, pour procrastiner … Rien de très intéressant, simplement faire ce dont j’ai envie lorsque j’en ai envie.

Aujourd’hui nous sommes le mardi 30 août 2022, il est 7h06 et je profite des quelques petites minutes qu’il me reste pour vous poster un article de plus, heureusement que celui-ci est plutôt court ^^

La Loi de Parkinson - Episode 4 : 75%

 


Aujourd’hui nous sommes le dimanche 28 août 2022, après une bonne session de travail bien se matin et en début d’après-midi, même si j’ai beaucoup de difficultés à me concentrer j’ai tout de même réussi à bien avancer. Cependant il reste encore pas mal de chemin à faire.

Il est 14h50 et je viens de finir le premier article de cette deuxième moitié d’objectif. J’ai du mal à réaliser que j’ai déjà passé la moitié ! C’est fou.

Il est 15h31, je viens de finir le troisième article… J’ai le cerveau qui lâche mais alors complètement. C’est impressionnant à quel point il me fait comprendre qu’il ne veut plus travailler. Je vais donc en profiter pour faire une pause, mais une vraie pause pas surfer sur les réseaux. Je vais aller marcher un peu pour aérer mon esprit, appeler mes proches et repartir de plus belle.

Aujourd’hui nous sommes le mardi 30 août 2022, il est 5h32 et je m’attaque, de bon matin à la suite de cet objectif. En profitant du calme et de la tranquillité du petit matin pour continuer de poster les articles de la série Journal de Bord.

Il est maintenant 6h12, je viens de terminer la programmation de mes trois articles !
La barre des 75% est donc atteinte !

Je n’en reviens pas du tout. En l’espace de deux semaines à peine j’ai réussi à faire déjà 75% de mon objectif. J’ai publié 18 articles en l’espace de quelques jours alors que j’avais mis près de neuf mois pour en publier quatre… Une chose est maintenant certaine, quand on sait que le temps ne court pas les rues on ne peut plus se permettre de le perdre et on devient beaucoup plus productif.

Si je peux vous proposer une astuce supplémentaire, je vous dirai de faire ce que vous avez à faire le plus tôt dans votre journée possible dans le sens où si la tache vous demande un effort particulier que ce soit physique ou mental, plutôt elle sera faite plus l’action sera facile à réaliser. Dans un premier temps, plus tôt elle est faite, moins elle vous prend d’espace mental à vous dire qu’il ne faut pas l’oublier. Dans un second temps, à titre personnel j’adore me lever tôt pour savourer le calme de la vie et voir le monde se réveiller. L’avantage que j’y trouve est le suivant, si j’ai besoin de laisser parler ma créativité, à cette heure-ci c’est uniquement la mienne. J’ai pu constater à de nombreuses reprises que si j’ai échangé au préalable avec d’autres personne, je vais avoir plus de mal à être créative, à développer mes idées ou encore à optimiser mes performances. Mon cerveau tourne en continu sur tout ce que j’ai pu voir, lire, entendre les heures précédentes. Surtout, si je veux faire quelque chose après une journée de travail, alors là bon courage, je me sens tout simplement vidée de toute énergie vitale d’avoir écouté et réfléchis à toutes les informations que j’ai pu croiser dans la journée.

Dans l’idée de choisir son moment c’est évidemment de s’écouter. Certains sont plutôt du matin (c’est mon cas par exemple même si au début j’étais et de très loin un oiseau de nuit) d’autres seront plutôt de nuit. Au moment de choisir quel sera votre plage de travail il faut évidemment s’écouter. Il est complètement inutile de choisir une plage horaire qui ne vous convient pas du tout juste pour frimer devant les copains et les collègues. Mais une fois que le moment le plus optimal dans votre journée est choisi, il peut devenir un véritable atout dans votre productivité.

Pour ma part, je vous retrouve très prochainement pour la suite des articles du Journal de Bord, je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin.

Journal de Bord - Jour 28 : Folle journée


Aujourd’hui nous sommes le dimanche 23 janvier 2022, il est 12h46, après avoir importé mes photos dans le drive dans l’optique de pouvoir vous les partager, allez savoir pourquoi mon cerveau voulait absolument faire ça maintenant et pas dans dix minutes. Bref, il fallait que ça soit fait dans la journée puisque demain c’est le jour de mon renouvellement de forfait, donc autant profiter des données mobiles qu’il me reste avant leur remise à zéro. Ce n’est pas le sujet, enfin pas tout à fait, donc aujourd’hui je vais vous compter mon vingt-huitième jour de voyage, la journée du lundi 11 octobre 2021.

Aujourd’hui c’est aussi une journée un peu tendue émotionnellement parlant, autant le week-end je sais que je n’ai que mon mal à prendre en patience, autant aujourd’hui, je sais que l’entreprise est ouverte et qu’à tout moment ils peuvent m’appeler. Je me force à prendre du temps pour moi, à faire mon sport et à ne pas être pendue au téléphone dans l’attente d’un appel éventuel. Je profite donc de ce temps pour continuer de chercher des logements, ils ne courent pas les rues, en tout cas avec le budget dont je dispose. Cette fois-ci, je décide d’en prendre un quelque peu plus cher, dans tous les cas je n’avais pas vraiment d’autres options. Avant de réserver j’attends la réponse de l’entreprise, mais le temps presse. Il y a un délai de 48h minimum pour les réservations, c’est-à-dire que je dois réserver aujourd’hui si je veux pouvoir dormir dans ce logement mercredi soir (nous avions vu avec l’entreprise pour ma date de début chez eux, éventuellement le jeudi 14 octobre, soit dans 3 jours à peine).

N’aillant toujours pas de réponse de l’entreprise, je fini par les appeler en début d’après-midi pour leur demander s’ils ont une réponse à me donner, ils m’expliquent qu’ils souhaitaient réfléchir encore quelques jours. Je leur explique donc que s’ils veulent que je commence jeudi il faut qu’ils me donnent une réponse impérativement aujourd’hui pour que je puisse réserver mon logement, sinon ma venue (s’il le souhaitent toujours est-il) sera décalée d’autant de jours qu’ils prennent pour me faire leur retour. Je leur explique bien que c’est par rapport au logement et que j’ai un délai minimal de 48h. Ce qui je trouve est loin d’être abusif, je me voyais mal avoir une réponse le mercredi en disant, bonjour, pouvez-vous commencer demain ? Un petit peu de respect tout de même. Ils me disent donc qu’ils vont réfléchir et reviennent vers moi dans l’après-midi.

Comment vous dire que ces minutes me semblent infinies. D’un côté je me dis que s’ils oublient de me rappeler dans la journée, je ne pourrai pas commencer jeudi et ils le savent, surtout ils savent que ce n’est pas un caprice mais que c’est pour mon logement donc indépendant de ma volonté, donc ça me permet de déstresser et de savoir que je ne vais pas dormir dehors non plus. Le temps me semble infini jusqu’à voir leur numéro s’afficher. Comment vous expliquer que là je tremble, soit c’est oui, soit c’est non, j’aurai ma réponse d’ici quelques minutes voire quelques secondes. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que tout se joue à ce moment-là, alors qu’en réalité tout est déjà joué, ils m’annoncent simplement leur réponse. Je prends mon courage à deux mains et décroche, j’ai ma réponse assez rapidement, je commence jeudi ! Comment vous expliquer à quel point c’est la fête dans ma tête, je n’en peux plus ! Je vais bientôt commencer une nouvelle aventure ! Est-ce que je suis prête, je ne sais pas, en tout cas je n’ai pas l’impression que c’est trop tôt, tout s’est fait de façon simple et fluide, j’ai hâte de commencer. Une fois le coup de fil terminé, j’en profite pour appeler ni une ni deux ma maman et lui annoncer la bonne nouvelle tout en réservant mon logement.

Il y a une semaine tout pile j’avais plein de projets pour la suite de mon voyage, je devais aller voir le week-end prochain ma petite sœur à Lyon, je ne l’avais pas prévenu de mon entretient car je n’avais aucune idée de comment ça allait se passer, j’avoue je n’avais pas envie de me porter la poisse. Et surtout je ne pensais pas commencer jeudi, qui commence un jeudi sérieusement ? Je pensais commencer le lundi suivant et du coup pouvoir tranquillement aller chez elle le weekend précédent. Du coup, ni une ni deux, j’annule tous mes plans, heureusement que je n’avais encore rien réserver pour la suite de mon programme, et pourtant, je n’en n’étais pas très loin.

Wow, c’est impressionnant à quel point la vie peut prendre des tournants incroyables et si rapidement. Ma réservation dans mon logement actuel était jusqu’à jeudi inclus mais je n’ai aucun scrupule à partir plutôt puisque les lattes du lit se défont régulièrement dans la nuit, du coup je n’ai pas pu dormir sur le matelas. Heureusement que j’ai mon tapis de sport qui m’a servi de lit de fortune, mais déjà que le logement était très étroit, dormir par terre et dans mon sac de couchage … C’est sans aucun regret que je quitterai ce logement plus tôt.

Aujourd’hui nous sommes le mardi 30 août 2022, il est 6h02. Que de souvenirs en relisant les notes prises pour cette journée de voyage. Je le ressens encore à quel point j’étais stressée. Tout à commencer à s’enchainer très vite et tout s’est plutôt bien goupillé. La photo de couverture est prête, armée de mon petit café il ne me reste plus qu’à relire cet article, le corriger et le mettre en page.

Journal de Bord - Jour 27 : Les kilomètres s'ajoutent


Aujourd’hui nous sommes le dimanche 23 janvier 2022, il est 12h18, mon petit bureau aménager me convient parfaitement, de toute façon plus il est grand plus je mets du bazard dessus alors ce n’est pas nécessaire. En plus, il est en bois ancien et sent le vieux bois, c’est une odeur incroyable je trouve, qui m’aide à me concentrer d’avantage donc tout bénef ! Aujourd’hui je vais vous raconter mon vingt-septième jour de voyage, la journée du dimanche 10 octobre 2021.

Hier j’étais très fière d’avoir parcouru autant de kilomètres alors j’en profite pour remettre cette activité à aujourd’hui. Je chausse mes baskets, prends de quoi boire et avoir chaud et reprends le même chemin empreinte la veille. Poussée par l’envie de faire plus, je vais plus loin avant de faire demi-tour, et cette fois ci, il ne fait pas nuit, c’est donc beaucoup plus facile. Je marche donc, profite du moment présent, parle avec mes proches, ri beaucoup. Je vis un moment hors du temps, tout simplement. Un moment qui me fait oublier le stress que je peux me mettre toute seule en attendant la réponse de l’entreprise. Je profite de ce week-end rien que pour moi.

En rentrant au logement, je suis super fière de moi, aujourd’hui j’ai parcouru 18km !! 18 km, vous vous rendez compte ? Par contre je commence à avoir les pieds qui chauffent fortement avec le frottement dans la chaussure. Surtout qu’ils ne sont pas vraiment habitués à parcourir une telle distance. A cette vitesse-là, les 100km vont arriver plus vite que prévu.

Je suis vraiment super fière de moi, voilà une bonne journée de finie.

Aujourd’hui nous sommes le mardi 30 août 2022, il est 5h45, la photo de couverture est prête. Il ne me manque plus qu’une petite relecture et mise en page, qui ne devrait pas me prendre trop de temps et ça sera bon pour cet article aussi 😊

Journal de Bord - Jour 26 : Prendre soin de ses proches


Aujourd’hui, nous sommes le dimanche 23 janvier 2022, il est 11h59, depuis quelques temps je cherche le moyen de me trouver un petit bureau dans mon logement actuel, parce qu’écrire sur la table à manger à ces limites, surtout en termes de concentration. Une idée me trottait dans la tête mais je ne prenais jamais le temps d’essayer et après la journée productive d’hier, je me suis dit que c’était le moment, j’ai envie de pouvoir avoir mon endroit à moi de concentration chez moi, l’extérieur aillant ces limites en termes de météo et surtout de température. Alors je viens de m’installer un petit coin bureau qui j’espère me permettra de mettre à profit un maximum de concentration. Aujourd’hui il fait un temps incroyable, un ciel bleu et un soleil magnifique, mais particulièrement froid, et c’est le moment que j’ai choisi pour vous compter mon vingt-sixième jour de voyage, la journée du samedi 9 octobre 2021.

Aujourd’hui est un jour un peu particulier, je trépigne d’impatience parce que j’ai envie de retourner là-bas et en même temps je vais rester une semaine ici, je n’ai pas encore la réponse de l’entreprise, je ne peux que croiser les doigts et laisser faire le destin. Faire mon sport et m’aérer l’esprit m’aide beaucoup pour prendre un peu de distances avec les choses pour lesquelles je n’ai plus aucun pouvoir. J’ai fait mon maximum avant, la décision n’est plus en mon pouvoir.

Il ne fait pas très chaud mais très beau alors j’en profiter pour aller marcher dans la campagne autour de mon logement. Je profite que l’on soit en week-end pour appeler mes proches, de passer un peu de temps avec eux, surtout ce qui ont des horaires de travail classiques puisque c’est plus compliquer de pouvoir les joindre en semaine. Je profite de ce temps mort en quelques sortes pour appeler des personnes dont je n’ai pas eu de nouvelles depuis un certain temps. D’être seule pendant ce voyage m’a appris énormément, notamment la valeur si importante et trop souvent laissé au second plan de prendre soin de sa famille et de ses amis. J’ai appris à aimer être seule mais j’ai surtout appris à quel point c’est important de rester en contact avec ces proches. La distance nous sépare mais il ne tient qu’à nous de conserver ce lien qui nous uni.

Pendant que j’étais au téléphone avec mes proches, le temps passe vite et marcher en même temps est une très bonne idée pour ne même pas se rendre compte que l’on est en train de marcher, j’ai dû rentrer plutôt que prévu puisque la nuit commençait à tomber et en rentrant au logement je me suis rendue compte que j’avais fait 13km dans la journée ! Alors pour certains ce n’est probablement rien mais moi je ne les ai même pas vu passer c’est 13km. Je suis super fière de moi et je vois l’objectif des 100km se rapprocher de jours en jours.

Aujourd’hui nous sommes le mardi 30 août 2022, il est 5h38, je viens de terminer la photo de couverture de cet article je sens que les prochaines ne seront pas forcément évidentes à trouver. Il ne me reste plus qu’à corriger l’article, le mettre en page et le programmer et le tour sera joué.

Journal de Bord - Jour 25 : Une enfant le matin de Noël

28 août 2022

 


Aujourd’hui, nous sommes toujours le samedi 22 janvier 2022, il est 17h09 et je vais vous compter ma journée du Vendredi 8 octobre 2021, mon vingt-cinquième jour de voyage.

Aujourd’hui c’est un grand jour et je trépigne d’impatience tel un combattant avant de rentrer dans l’arène. Hier, j’ai eu tellement de mal à m’endormir, vous n’avez pas idée à quel point. J’en profite pour me lever tôt, dans tous les cas je ressemble à un enfant le matin de Noël : intenable.

Je fais mon sport, me douche, me prépare et pars au volant de mon bolide direction mon avenir. Je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre et ce trajet m’aide beaucoup à réfléchir, c’était une très bonne idée de ne pas prendre une nuit plus proche, la route est comme une thérapie pour moi. Je profite donc de ce trajet pour me souvenir de qui je suis, de la personne que je suis devenue, de ce que souhaite cette personne … Je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre, puisque cette entreprise travaille dans l’agroalimentaire, j’avais dit ne jamais vouloir travailler dans l’agroalimentaire, après mon expérience au laboratoire, je ne voulais plus en entendre parler. Surtout, point essentiel, cette entreprise travaille dans le milieu du lait et après mon séjour au laboratoire, pour avoir côtoyer de loin certains industriels du lait, comment vous dire que je n’avais plus aucune envie d’entendre parler de ce milieu. Mais, allez savoir pourquoi, j’ai postulé à cette offre. Sur la description de l’entreprise ils disent être une entreprise familiale, ce qui j’espère est le cas, parce que s’ils sont sans cœur ni âme comme d’autre du même milieu le sont, ce sera non et sans aucun regret. De même, je vais faire attention à un maximum de détail sur leur comportement, est-ce qu’ils s’entendent bien, comment ils interagissent ensemble … J’aimerai essayer de capter le moindre détail pour savoir si je vais récupérer une ambiance similaire au laboratoire, parce que si la direction a aussi peu de respect pour ses employés, c’est bye bye. Je viens de sortir, avec beaucoup de mal d’une situation compliquée dans le laboratoire dans lequel je travaillais, j’ai dû y mettre beaucoup d’énergie pour avoir des choses qui m’étaient dues et pour ne pas me faire arnaquer, comment vous dire que si j’ai le moindre doute, je ne prendrais pas le risque et ciao.

Je suis arrivée bien en avance, avec toute la route j’ai préféré. Ce trajet m’a fait énormément de bien, je n’imaginais pas l’impact qu’il allait avoir lorsque j’ai pris la décision de quand même faire la route et de ne pas choisir l’option de facilitée. L’intuition, l’instinct, quand tu nous tiens, ne me lâches jamais, s’il te plait.

J’ai donc profité de mon avance pour me promener autour du lac, d’un côté que je n’avais pas exploré. Autant la première expérience avec cet endroit n’était pas des meilleures, autant là, c’est beaucoup mieux. Je pars donc en direction de l’entreprise avec toujours de l’avance mais pour être sûre de ne pas être en retard. La route entre le lac et l’entreprise est tout simplement incroyable, somptueuse, magnifique, magique, les mots me manquent. Elle est à couper le souffle. Sur tout ce petit bout de route, je me dis à quel point j’ai de la chance d’être là, et surtout à quel point j’ai envie d’être là, de vivre ici. Cet endroit correspond exactement à mes rêves, c’est dans la montagne, mais pas trop haut ni trop loin pour ne pas être complètement isolée, parce qu’on ne va pas se mentir ce n'est pas toujours très pratique. Le cadre est idyllique. Je ressens le sentiment, comme au Lac Léman que je suis au bon endroit au bon moment. Un signe du cœur comme quoi je suis là où il faut. Bon un signe du cœur mêlé à une trouille folle parce que le stress de l’entretien a bien eu le temps de monter depuis ce matin.

Sur le parking il y a une voiture, qui comment dire ? Une voiture d’une marque que j’adore, qui est extrêmement peu présente en France. J’ai eu l’occasion d’en croiser quelques-unes en bretagne, mais elles roulaient toujours et c’était très rare. Quelle stupéfaction, c’est la première fois que je vois une de ces voitures garées et en plus, il me semble que c’est le model qui me plait le plus de la marque. J’ai envie d’interpréter cette présence comme un signe comme quoi je suis au bon endroit. En regardant un peu plus dans le détail les voitures garées, je remarque qu’il y en a une deuxième ! Autant la première ça pouvait être de la chance, autant la seconde, je n’y crois pas du tout. Ce signe, qu’il en soit un ou pas d’ailleurs je m’en fiche, j’ai envie de l’interpréter tout comme et il me donne de la force et du courage, me calme et m’ancre dans le moment présent donc pourquoi pas après tout.

Après quelques temps je sors de l’entretien, ça s’est très bien passé, je suis très contente, il est temps maintenant de prendre la route dans l’autre sens. Comme vous pourrez vous en douter, deuxième déchirement. Mais cette fois j’ai plus d’espoir, en retrouvant cet endroit merveilleux qui je l’espère deviendra mon quotidien, je me suis rendue compte à quel point c’était ici et nulle part ailleurs où je souhaitais vivre.

Une fois rentrée je commence à chercher des logements dans les environs parce que l’entreprise souhaiterai que je débute mon contrat le plus tôt possible. Je commence donc ma quête pour trouver le meilleur logement temporaire possible, avant de me lancer dans un véritable appartement à moi, je préfère savoir si je suis prise, c’est déjà un bon début me direz-vous, et surtout si après quelques jours ça passe. Parce qu’entre ce qu’ils nous disent lors de l’entretient et la vraie vie, croyez-moi il peut y avoir un monde.

Vous n’imaginez pas mon niveau d’excitation ce soir-là, trouver le sommeil fut compliqué.

Aujourd’hui nous sommes le dimanche 28 août 2022, il est 15h22 et le cerveau est en train de me lâcher complètement. C’est fou tous les sentiments qui reviennent en relisant ces articles, en me replongeant dans ces journées de voyage. La vie bouge si vite. La vie est incroyable.

Journal de Bord - Jour 24 : Premier pas d'un changement


Aujourd’hui nous sommes toujours le samedi 22 janvier 2022, il est 16h36, j’ai troqué mon super spot pour un autre un peu plus loin pour profiter du coucher de soleil, et cette fois-ci, je reste dans ma voiture sinon mes doigts vont tout simplement congeler. Aujourd’hui, je vais vous compter un jour tout particulier, mon vingt-quatrième jour de voyage, la journée du jeudi 7 octobre 2021. Croyez-moi, cette journée, je ne suis pas près de l’oublier.

La journée commence donc, comme d’habitude par le sport. Aujourd’hui malheureusement pas de piscine, j’ai mon état des lieux de sortie à 10h. Après le sport, c’est le moment de vider mon logement, hop hop hop, tout part dans mon petit carrosse. Je profite de mes derniers moments ici pour m’imprégner de tout ce qui m’entourent, tout ce que j’ai pu voir ou faire pendant ces deux semaines.

Vient le moment de l’état des lieux, je pensais qu’il allait mettre un bon quart d’heure, que nani, en deux minutes top chrono il était fini, c’était plus rapide que lorsque j’ai dû faire moi-même celui de l’entrée. Parce que oui, vous devez faire tout seul votre état des lieux d’entrée, compter chaque couvert, par contre pour l’état des lieux de sortie, la personne qui est venu le faire n’a même pas ouvert un placard. Il a regardé vite fait chaque pièce et c’était bon, à tout moment j’avais laissé toutes les assiettes cassées dans un placard il ne l’aurait jamais vu.

Il est 16h48, le soleil est à présent caché et reviendra demain matin, il laisse un merveilleux dégradé qui se reflète dans le lac, c’est somptueux.

Me voici donc sortie de ce logement, c’est le cœur lourd que je pars direction Chalon sur Soane. Sur le trajet c’est un déchirement, un cri du cœur. Je ne sais pas l’expliquer puisque mon séjour ici n’a pas été dans les meilleures conditions, il y a beaucoup de choses qui ne se sont pas passées comme je l’aurai souhaité. J’ai été déçue par beaucoup de choses, j’ai eu un très mauvais mood pendant les derniers jours (hormis hier). Et pourtant, malgré toutes ces choses pas forcément positives ou incroyables, en faisant la route, c’était horrible. J’avais sincèrement mal au cœur, une douleur bien réelle, de partir. Je ne vais pas vous mentir, j’ai beaucoup pleuré pendant tout le trajet. J’avais l’impression d’avoir oublié une partie de moi là-bas, une partie de ma vie, j’avais l’impression de vivre une rupture, un déchirement. Alors que non, je quittais simplement un endroit, que je n’avais pas tant aimé que ça, tout ce que j’ai fait autour était génial mais l’endroit en lui-même n’était pas le bon.

Je suis si reconnaissante d’être partie, d’avoir vécu ce déchirement, de maintenant savoir que c’est là-bas que je veux vivre. Ma vie est là-bas, je ne saurais l’expliquer mais c’est à cet endroit que je veux vivre les prochains jours, les prochaines semaines. J’éprouve énormément de reconnaissance d’avoir vécu ce déchirement insoutenable pour simplement pouvoir donner le meilleur de moi-même le lendemain lors de l’entretien. Qu’ils me prennent ou pas, je n’ai pas de pouvoir sur ce choix, par contre une chose est certaine, je vais leur montrer qui je suis, je vais donner le meilleur de moi-même, si ma personnalité les intéresse tant mieux, sinon tant pis, une chose est sûre, je serai moi-même, je ne ferai pas des manières pour essayer d’être une autre. Mon CV est original ou peu commun, on peut le dire, je suis comme mon CV, il en existe qu’une comme moi et j’ai envie d’être choisie pour qui je suis. Après mes précédentes expériences professionnelles et ce merveilleux voyage, j’ai pris conscience d’une chose, je suis qui je suis, je même moi, dans les bons comme dans les moins bons moments. J’apprécie chacune de mes qualités et chacun de mes défauts et j’ai envie que les autres les acceptent. Cette expérience incroyable que je suis en train de vivre me montre jour après jour qu’aucun défaut n’en n’ai vraiment un. Je suis chiante, certes, mais qu’est-ce que ça me fait rire. Je mets un point d’honneur à respecter les règles, c’est parfois pénible pour certains, pour d’autres on perd du temps en suivant les règles, en attendant pour moi c’est non négociable et pour mon travail et l’univers dans lequel j’évolue vous n’avez pas idée de l’importance que ça a.

Je ne suis pas visionnaire, je ne sais pas comment cet entretient va se dérouler. (Même si au moment où j’écris ces lignes je sais déjà ce qu’il s’est passé, je vous laisse un peu de suspense.) Une chose est sûre, je vais tout donner et tout déchirer, je vais être moi-même, franche, honnête et entière, je vais donner le meilleur de moi-même.

C’est pour vous dire, je me suis même prise en photo en pleurant pour me rappeler à quel point j’ai souffert d’être partie, et pour me souvenir à chaque fois que je verrai cette photo pourquoi je me bats, tout ce que j’ai accompli et peu importe l’obstacle je suis capable d’y arriver.

Aujourd’hui nous sommes le dimanche 28 août 2022, il est 14h52. En relisant ces lignes, je me rappelle encore de cette journée. Journée qui a sans aucun doute changé le cours de ma vie. Rien que de croiser certains mots j’en ai l’émotion qui reviens me serrer le cœur.

Journal de Bord - Jour 23 : Comme un rayon de soleil

 


Aujourd’hui, nous sommes toujours le samedi 22 janvier 2022, il est 15h14, toujours sur mon super spot, la petite merlette a été remplacée par un petit papi qui prend le soleil et qui ne me demande pas à manger ^^ Aujourd’hui, je vais vous compter mon vingt-troisième jour de voyage, ma journée du mercredi 6 octobre 2021.

Les derniers jours ont été un peu compliqué au niveau du moral, l’endroit dans lequel je suis ne me plait pas trop, je suis vraiment loin de tout, le temps est pourri (je pense que ça joue beaucoup sur mon humeur), les personnes ne sont pas très agréables, j’ai l’impression que tout est fait pour soutirer un maximum d’argent aux touristes, la montagne n’est clairement pas à son avantage. Bref, en plus je pense que ce mini état dépressif est accentué par le fait d’être loin de mes proches, mais surtout est hormonal. J’ai pu constater que régulièrement j’avais des moments plus down, où tout m’agace, faire la moindre chose à l’air si compliqué et en même temps ne rien faire m’énerve. Ma patience dans ces moments-là frôle le 0. En plus, dans ces journées-là, je suis complètement explosée de fatigue (alors que je ne fais pas forcément beaucoup d’efforts) et surtout je dors très très mal. Bref, en résumé, lors de ce genre de journée rien ne va, le temps semble infini et en même temps je n’ai envie de rien … Une cata. Mais aujourd’hui, ça va mieux, je sens l’énergie revenir donc c’est une très bonne nouvelle.

Ce matin je fais mon sport, l’énergie reviens c’est vraiment top. Je n’ai plus la sensation d’être une mouche collée dans un chewing-gum, qui dès qu’elle lève une patte pour s’en décoller se recolle encore plus.

C’est à ce moment-là, que contre toute attente, je reçois un appel, d’une entreprise contactée la veille. Vous avez bien lu, je vais donc prendre quelques secondes pour vous expliquer. Hier, probablement dans un élan de désespoir, j’ai regardé quelques annonces mises en lignes dans la région et suis tombée sur une pas trop mal qui semble, dans les grandes lignes, correspondre à ce que je souhaite. Du coup, étant au bout de ma vie d’attendre en vain ma réponse pour l’autre candidature, j’ai postulé à celle-ci, sans grande conviction étant donné que mon profil est peu classique et que j’ai prévu de voyager encore quelques temps. Mais, je ne sais pas, j’ai eu envie d’essayer, et après le sentiment que j’ai ressenti il y a quelques jours au Lac Léman, je me dis que peut-être c’est par ici que je dois m’arrêter.

Revenons-en aux faits, l’entreprise contactée la veille m’appelle, je suis trop contente, mais alors vous n’imaginez pas à quel point ! Je pars demain, et une entreprise qui m’intéresse ici, pour laquelle j’ai postulé hier sans y croire vraiment veux me rencontrer. Est-ce un signe du destin ? J’ai envie d’y croire. Sincèrement, j’y croire très fort et ça me donne beaucoup d’énergie. La personne que j’ai eu au téléphone a une super énergie, c’est très prometteur. J’espère que ce sera chouette, et pour toutes les bonnes ondes que cette nouvelle m’amène, même si l’entretient n’est pas concluent je suis déjà tellement heureuse et reconnaissante. Le rendez-vous est pris, je les rencontre vendredi en début d’après-midi. Vendredi, ça va être chaud, j’ai 3 heures de routes pour revenir de mon nouveau logement vers le lieu de rendez-vous, je ne vais pas vous mentir, j’hésite quelques temps pour savoir si je prends une nuit de plus ici pour ne pas avoir besoin de faire la route. Mais, d’un côté je me souviens que les choses n’arrivent jamais par hasard, ce voyage me l’a bien prouvé et à de multiples reprises. Je décide donc de croire en la magie de la vie, et me laisse guider par ma bonne étoile, dans tous les cas, même si cet entretien n’est pas concluant, il m’a déjà beaucoup apporté. Il ne me restera plus qu’à tirer le bon enseignement de cet évènement. Je croise très très fort les doigts.

J’essaye à de nombreuses reprises d’avoir le CEA au téléphone, pour avoir des informations sur le traitement des candidatures, est-ce qu’ils attendent une certaine date pour commencer le tri des candidats après ? Est-ce qu’ils ont déjà une sélection qui est contactée, auquel cas j’arrête de me faire du souci puisque tout simplement ma candidature n’a pas retenue leur attention. Même en essayant de les contacter plusieurs fois, à des moments différents, ils ne sont jamais disponibles ou alors ce n’est pas eux qui gèrent ces dossiers du coup ils ne sont pas au courant. C’est impressionnant et ça ne me donne pas du tout envie de travailler avec eux. En voyant ça, je me souviens du laboratoire, quand tu avais besoin de voir la personne des ressources humaines elle n’était jamais disponible, par contre quand elle souhaitait te voir il fallait que ce soit tout de suite et maintenant. Je ne sais pas si c’est la Julie frustrée qui s’exprime, en tout cas, ça ne plait pas du tout à la Julie qui a envie d’être respectée dans son travail.

Suite à ces appels, je fonce à la piscine, me voilà presque en retard, ce serait le comble pour quelqu’un qui quelques jours auparavant ce fait refouler parce qu’elle arrive trop tôt de quatre heures. Ma séance se passe super bien, j’ai une énergie de fou depuis ce matin, mais alors depuis le coup de fil je suis intenable. Au moment de sortir de la piscine, je me dirige vers les douches et croise un homme qui prend sa douche le derrière à l’air … On est dans un endroit public, ce monsieur savait que j’étais dans les parages puisque dix minutes avant il était dans la piscine et que j’y étais également. Ce que ce monsieur à juger bon de dire c’est « Ho oups, mince. » … Monsieur, et à tous les messieurs, toutes les mesdames et tous les autres, je me permets de vous rappeler que même si vous en avez fortement envie, on ne se promène pas le derrière à l’air dans un endroit public. Qu’il y ait quelqu’un dans les environs ou non, toute personne est priée d’avoir un comportement adapté en public. C’est impressionnant qu’aujourd’hui encore des personnes aient ce comportement.

Une fois de retour dans mon logement, j’en profite pour faire un ménage complet en vue de mon départ le lendemain. Objectif, qu’il ne me reste plus qu’à passer un coup d’aspirateur le lendemain et essuyer ma vaisselle. Je profite donc de ma super énergie pour faire le tour, boucler un maximum d’affaires, aspirer, passer la serpillère, profiter de mes derniers moments sur place.

Dehors, comme vous l’aurez deviné il pleut, encore. Il neige même ! C’est abusé, nous sommes le 6 octobre et il neige ! Je n’en reviens pas ! Moi qui l’avais tant rêvée cette neige, la voilà enfin devant moi, venue pour mon dernier jour de séjour ici. J’ai répété si souvent qu’un jour je viendrais ici, je n’arrive pas à réaliser que j’y suis. Je suis là, dans la région de mes rêves depuis quelques années maintenant, au milieu de nulle part (même si c’est un peu trop nulle part) et il neige. En ce moment je ressens tellement de gratitude, d’être là, à ce moment et pas un autre, à cet endroit et pas un autre.

Suite à ce beau moment de gratitude, le temps ne fait que de changer, pluie, neige, pluie, soleil, pluie, neige, pluie, je ne comprends décidément plus rien à cette météo, surtout qu’il n’y a même plus de nuages. Depuis quelques jours il y avait énormément de nuages mains aucune goutte de pluie, puis pluie et nuage et maintenant il pleut mais sans nuages, il y a un décalage horaire entre les nuages et la pluie dans cette région ? La bretonne qui est en moi, capable de prédire quand la pluie tombera en regardant le temps, ne comprends plus rien du tout, cette météo n’a aucune logique. Mais parait-il, la météo montagnarde est très capricieuse. Si seulement j’avais su ! Ici c’est un peu le loto de la météo, ce que je retiens en tout cas, c’est de ne jamais se fier aux prévisions météo car elles prévoient de la pluie alors qu’il n’y en a pas une goutte et pas de pluie alors que c’est le déluge dehors. Que voulez-vous, la météo montagnarde est capricieuse.

Je profite de cette humeur, de ce mood incroyable et de cette ambiance pour écrire. Je branche ma musique et let’s go, je m’ambiance un maximum pour avoir littéralement la tête dans les nuages puisque le chalet est cerclé de nuages. Cette journée est incroyable.

Aujourd’hui nous sommes le dimanche 28 août 2022, il est 14h36, je viens de choisir la photo de couverture de cet article et j’ai un immense sourire aux lèvres en repensant à cette journée disons pour le moins surprenante, avec un mood absolument incroyable. Il ne me reste plus qu’à corriger cet article et le mettre en pages, ça va me prendre un peu plus de temps que les deux précédents ^^

La Loi de Parkinson - Episode 3 : 50%


Aujourd’hui nous sommes le dimanche 28 août 2022, il est 10h31. Dans mon programme, je me suis laissée libre les journées en semaines parce qu’elles sont particulièrement chargées et épuisantes en ce moment, choix tactique, j’ai préféré les épargner. Du coup, avec six articles postés le samedi et six autres le dimanche, je devrais normalement atteindre les 75% de l’objectif ce soir. Or comme vous pouvez le constater, je suis encore bien loin de ces 75% puisque je n’ai absolument rien poster hier… La procrastination était à son maximum. Hier, je n’avais que deux choses à faire : les courses et publier les articles … J’ai mis mille ans à me décider pour faire ma planification de repas de la semaine prochaine et mille autres années à aller faire ces dites courses. Alors que je savais que c’était une journée où j’avais le temps de faire correctement ces taches… La procrastination quand tu nous tiens, tu ne nous lâche plus visiblement.

Je vais donc tenter de me rattraper au mieux sur cette journée en postant au moins les six articles prévus et si je peux les douze théoriques. Je vais donc m’y mettre en vitesse.

Nous sommes toujours le dimanche 28 août 2022, il est maintenant 11h15 et je viens de finir mon deuxième article, je progresse, je progresse vers mon objectif.

Il est maintenant 11h59 et je viens de terminer la programmation de quatre articles. En moins d’une heure et demi, ce n’est pas mal du tout. Belle productivité. Je suis maintenant à 10/24 de mon objectif. Je me rapproche rapidement de la barre des 50% qui sera atteinte dans le courant de la journée.

Nous sommes toujours le dimanche 28 août 2022, il est maintenant 13h50 et après avoir le ventre bien plein, il est temps de se remettre au travail.

Il est désormais 14h18 et les six articles permettant de compléter et d’atteindre cette barre des 50% sont terminés !

Je suis toujours autant stupéfaite de ma capacité à laisser le temps filer (presque en le regardant partir même) alors que je suis capable de travailler et je sais le faire. C’est incroyable ! Et surtout, à quel point quand tu t’y mets vraiment tu es capable de faire énormément de choses.

Si je pouvais vous donner une autre astuce, ça serait de s’y mettre tout de suite (peu importe la tache). Même si je sais à quel point c’est compliqué. Sinon je ne serai clairement pas en train de poster autant d’article ces derniers jours mais ils auraient été postés il y a plusieurs mois déjà … Douce procrastination…

Journal de Bord - Jour 22 : Douce procrastination


Aujourd’hui nous sommes toujours le samedi 22 janvier 2022, il est 15h03, et je vais vous compter ma journée du mardi 5 octobre 2021, mon vingt-deuxième jour de voyage. Je suis toujours sur mon super spot, face au lac, en compagnie d’un petit merle ou plutôt une merlette qui tente de me soutirer un peu de nourriture que je n’ai pas.

Aujourd’hui, le programme est assez simple au vu du temps pourri : repos. En réalité mon programme est devenu : procrastination, beaucoup de procrastination. Je fais tout de même mon sport, je ne sais pas où j’ai réussi à trouver l’énergie, je vais à la piscine.

Le temps devient vraiment long d’attendre une réponse à cette offre d’emploi … Je sais que je suis impatiente mais j’ai l’impression que les minutes sont infinies et que d’une minute à l’autre ils vont m’appeler alors que ce n’est pas le cas.

Il y a un brouillard si intense et une pluie si fine mais si dense, c’est incroyable, je n’ai jamais vu ça. Il y a tellement de pluie que le réseau téléphonique ne fonctionne plus, dehors il y a des mini torrents dès qu’il y a une petite décente, autant dire partout. Je suis estomaquée de voir la quantité de pluie, et pourtant, en tant que bretonne je ne pensais pas pouvoir être surprise par la pluie, c’est vrai, je connais la pluie, mais alors ici, c’est tout un délire la pluie. Nous à côté c’est du pipi de chat ^^

Aujourd’hui nous sommes le dimanche 28 août 2022, il est 14h08 et je m’apprête à choisir une photo de couverture pour cette journée, ainsi qu’un titre et ce n’est pas chose aisée au vu de la productivité de cette journée … En suite il ne me restera plus que la relecture et la mise en page, ce qui devrait être assez rapide.

Journal de Bord - Jour 21 : Profiter du moment présent


Aujourd’hui nous sommes le samedi 22 janvier 2022, il est 14h48, le temps est magnifique et je me suis posée dehors, en plein soleil, face à un lac. J’entends le bruit de l’eau et des oiseaux, le soleil me réchauffe le visage, il ne fait que 3°C mais j’ai l’impression qu’il en fait facilement 10 ! Au début je souhaitais passer l’après-midi à la bibliothèque pour découvrir de nouveaux livres, errer entre les rayons et trouver une table pour écrire. Passer du temps à la bibliothèque me manque. Mais j’ai décidé de profiter de ce temps incroyable en allant dehors, tant qu’il n’y a pas le vent on ne ressent pas du tout les 3°C, alors ça me convient parfaitement. Aujourd’hui, je vais vous raconter mon vingt-et-unième jour de voyage, le lundi 4 Octobre 2021.

Aujourd’hui, beaucoup de pluie, beaucoup beaucoup de pluie, j’en profite pour prendre soin de moi, vivre doucement. Je découvre que j’ai parcouru plus de 94km à pied pendant le mois de septembre, c’est fou ! Je n’ai aucune idée si c’est beaucoup ou non, je ne sais absolument pas combien de kilomètre je fais en temps normal, mais c’est incroyable, plus de 90km, ça fait un paquet de kilomètres ! Je suis super fière de moi et ça me donne envie d’en faire encore plus, objectif 150km pour le mois d’octobre ? Est-ce que ça ne serait pas trop ? Surprise, en tout cas, je veux passer la barre des 100km parcourus.

Je profite de ce temps pourri pour faire du sport, me détendre, aller nager.

J’attends en vain la réponse à la candidature que j’ai faite la semaine passée. J’ai l’impression que c’est infini d’attendre cette réponse et je commence à perdre patience. Alors je regarde dehors, il pleut, encore, beaucoup … C’est fou toute cette pluie, je n’ai jamais vu ça ! En regardant par la fenêtre tu ne sais pas vraiment s’il pleut ou pas, par contre quand tu sors dehors, là, plus aucun doute, il pleut ! Des tonnes et des tonnes d’eau ! Alors que la pluie est si fine. Je n’arrive pas à m’en remettre de cette pluie !

Aujourd’hui nous sommes le dimanche 28 août 2022, il est 13h52 et il est temps de me remettre à la publication de cette série de Journaux de bords. Je viens de terminer la sélection de la photo de couverture, il ne me reste plus qu’à relire, mettre en page et programmer cet article et le tour sera joué.

Journal de Bord - Jour 20 - La Vie est précieuse

 


Aujourd’hui nous sommes toujours le dimanche 16 janvier 2022, il est 19h12, et je vais vous raconter mon vingtième jour de voyage, le dimanche 3 octobre 2021.

Aujourd’hui, je suis de retour au lac. La journée d’hier m’a tellement plu que j’avais envie d’exporter d’avantage ce qu’il se passait de ce côté-ci de la France.

Bon, pas de bol parce qu’il fait sacrément moche. Autant hier il faisait un super ciel bleu, autant aujourd’hui il fait tout gris et il y a du brouillard. Il n’empêche que c’est magnifique. Aujourd’hui, le programme comprend un peu plus de marche que la veille, j’en profite donc pour visiter un peu Thonon et Evian. Je suis impressionnée, les maisons d’Evian sont incroyables ! Je n’ai absolument pas l’impression d’être en France, les personnes qui habitent ici ont des mini châteaux ou des villas tout simplement sublimes.

Aujourd’hui je rentre lus tôt qu’hier, parce que le temps de me donne pas véritablement envie de rester plus longtemps. Au moment où je mets les pieds dans la voiture, la pluie s’abat. Le brouillard s’y mets aussi. Concrètement on ne voit plus grand-chose sur la route. Je prends donc tout mon temps, en dehors de la visibilité plus que réduite je n’oublie pas que je suis sur des routes de montagnes que je ne connais pas et qui tournent particulièrement. Presque arrivée au chalet, j’aperçois des voitures arrêtées avec les warnings, les gyrophares, les pompiers… la totale ! Après un certain temps à l’arrêt, je découvre en fait la raison de tout cet attroupement : une voiture écrasée et calcinée au milieu de la route. Et dire que quelques temps auparavant je me disais qu’il fallait bien faire attention pour ne pas glisser et faire une sortie de route. On dirait que quelqu’un n’a pas eu cette chance. Comment vous dire que ce genre de rencontres à le don de me refroidir et là, impossible de sortir une blague de tout le reste de la soirée. Je ne sais pas si je suis la seule mais lorsque je croise un accident, ça a le don de me mettre dans tous mes états. Et pourtant, j’arrive toujours bien après, la vie des victimes n’est pas en jeu … Peu importe, ces évènements ont le don de me rappeler à quel point la vie est précieuse.

D’ailleurs, ne l’oubliez pas, la vie est précieuse, sincèrement précieuse.

Aujourd’hui nous sommes le dimanche 28 août 2022, il est 11h50. Je viens de terminer la photo de couverture de cet article, il ne me reste plus qu’à mettre en page cet article, le corriger et le programmer ce qui ne devrait plus me prendre trop de temps. Si ce n’est pas beau la vie ?

Journal de Bord - Jour 19 : Un moment hors du temps


Aujourd’hui, nous sommes toujours le mercredi 12 janvier 2022, il est 17h08, je joue avec le feu puisque j’ai un rendez-vous téléphonique à 17h, mais visiblement mon interlocuteur est en retard, donc j’en profite pour avance sur cette nouvelle journée de voyage, mon dix-neuvième jour, le samedi 2 octobre 2021.

Je commence ma journée par faire ma petite séance de sport, je commence vraiment à apprécier cette routine sportive, elle me fait beaucoup de bien. La journée ne commençait pas trop mal, jusqu’au moment où je me suis fait recaler à la piscine, parce qu’il était 8h50 et qu’elle n’ouvrait pas avant 12h … Je n’étais pas au courant, je n’ai jamais réussi à trouver les horaires de la piscine. Je vous laisse donc imaginer mon désespoir quand on m’a annoncé qu’elle n’allait pas ouvrir avant midi, midiii !

J’en profite pour manger tôt et réserver mon prochain séjour. Cette fois-ci je remonte vers la région où se situe le poste pour lequel j’ai postulé, j’ai envie de voir ce qu’il se passe par là-bas, et puis s’ils souhaitent faire un entretien je serai plus proche et ça me permettra de prendre la température de l’ambiance générale au tour de cet endroit. J’en ai marre d’attendre une réponse à cette candidature. Je pense que l’on n’en parle pas assez, mais les attentes de réponses sont infinies quand il s’agit d’une candidature. Je ne parle même pas de ceux qui ne prennent pas la peine de répondre.

Il est 17h30, toujours pas de signe du rendez-vous téléphonique… ça vaut le coup de prendre rendez-vous dit donc. J’ai déjà vérifié, le rendez-vous était bien aujourd’hui et à 17h, je ne me suis pas trompée de date ou d’heure, ce qui pourrait arriver, mais pas aujourd’hui visiblement.

Les réservations dans la région souhaitée ne courent pas les rues, j’en profite donc pour me prendre une petite chambre, assez exiguë mais avec du wifi, ce qui fera amplement l’affaire. Comparé à mon précédent palace c’est sûr que ça va me changer mais voyageant avec un petit budget, on est obligé de faire quelques concessions. J’ai de quoi cuisiner, dormir et ce n’est pas un camping, je n’en demande pas vraiment plus. Je prends bien le temps de lire la description, les petites lignes, parce que je me suis fait avoir pour ma location actuelle, les draps étaient notés comme fournis dedans mais uniquement moyennant une certaine somme d’argent. Découverte sur le tat qui ne m’a pas trop plu. Comment vous dire que je n’ai pas envie de refaire les mêmes erreurs. Certes mon sac de couchage est bien, cependant je n’ai pas envie d’y passer un mois non plus. C’est une location avec réservation automatique, c’est donc validé ! A la suite de ma réservation, je reçois donc un message automatique de mon hôte… Devinez quoi, les draps sont inclus mais il faut payer 10€ par personne… Ce matin, je viens donc de me faire refoulée à la piscine et là je vois quoi, qu’il faut payer pour les draps alors qu’ils étaient inclus et que j’ai passé du temps à lire et relire l’annonce pour cette fois ci ne pas me faire avoir ! Là, c’est l’incompréhension la plus totale, au bout un moment il faut arrêter leurs plaisanteries ! Je relis l’annonce encore plusieurs fois, je ne vois toujours pas où ils indiquent qu’il faut des draps puisqu’ils sont notés sur l’annonce comme inclus. Le message indique que des draps jetables sont présents et pour plus de confort il faut moyenner 10€/jour. J’en ai marre, vraiment, j’ai l’impression que les personnes font un maximum d’argent avec ces locations, pour un peu s’il ne faudrait pas payer un forfait pour utiliser les casseroles… A ce moment-là il faut mettre dans la description de l’annonce que si l’on veut des draps « normaux » il faut payer !

Aujourd’hui, nous sommes le dimanche 16 janvier 2022, il est 18h43, et je vais continuer de vous compter cette journée de voyage. Au fait, la personne du rendez-vous téléphonique ne m’a jamais appelé, m’a laissé là, plan plan…

Après avoir bien rouspéter, j’en ai profité pour télécharger Too Good To Go et Phénix, deux applications anti-gaspi dont je n’avais aucune utilité avant parce qu’aucun commerçant ne l’utilisait près de chez moi. Je me rappelle à ce moment qu’il ne me reste plus beaucoup de forfait et qu’il va falloir tenir jusqu’au renouvellement … Les temps vont être longs.

L’humeur n’est pas au beau fixe, mais c’est le dernier jour de beau temps avant mon départ, planning des prochains jours pluie, pluie et encore pluie. Du coup je cherche de la motivation je ne sais trop où pour aller jusqu’à Thonon-Les-Bains. Sur la route je croise une déviation de vaches, elles commencent à redescendre des alpages visiblement. Une fois arrivée, je profite du lac, de son calme, de sa sérénité. Il a un effet apaisant juste incroyable, il a un effet tout simplement magique sur moi. J’en profite pour réfléchir au programme des prochains jours, où est-ce que je souhaiterai aller. Nous sommes début octobre et la suite du programme risque d’être un petit peu sportif si je souhaite voir tout ce que j’ai prévu. J’en profite pour appeler ma maman, lui parler de mes projets, de mes idées, j’appelle ma petite sœur pour la prévenir également. À la suite de ce moment fort productif et calme, j’en profite pour chercher un café que j’avais repéré avant de partir pour absolument trouver une prise. Je ne sais pas comment je me suis dépatouillée mais me voici avec 7% de batterie, comment dire que le GPS pendant les deux heures de trajet retour ne va jamais passer. Je me trouve donc un petit café pour bancher mon téléphone et écrire un peu (beaucoup). Je profite de cette ambiance juste incroyable, détendue, je prends le temps de vivre. J’ai l’impression de vivre un moment hors du temps. J’en profite pour commander un café viennois absolument succulent ! J’en profite pour noter les quelques idées qui me sont venues à l’esprit depuis le journaling d’hier, je sors mon ordinateur et continue de rédiger le journal de bord. C’est fou à quel point j’ai des jours et des jours de « retard ». Mais bon, j’avance à mon rythme, c’est le principal. De plus, mon téléphone charge, merveilleux, je vais pouvoir rentrer tranquillement chez moi ce soir. L’ambiance du café est incroyable et très inspirante, je suis en terrasse et il fait super bon, que demander de plus, l’inspiration ? J’en ai tout plein !

Je découvre que sur l’annonce de ma prochaine location il était inscrit, à un endroit bien caché (après les mesures covid …), qu’il fallait payer 10€ pour plus de confort. C’est quand même aberrant cette histoire, à quel moment c’est du confort ? Je ne lui demande pas des draps en soie non plus, juste le minimum.

Après avoir écrit un bon moment, je range mes affaires pour ne pas rentrer trop tard et vais au bord du lac pour observer le coucher du soleil. Ce moment est incroyable, hors du temps. Les couleurs sont incroyables, il faut chaud, il fait beau, l’ambiance est tellement détendue. Les personnes et les familles se promènent calmement et profites elles aussi du moment. J’ai cette sensation intense d’être au bon endroit au bon moment, d’être alignée avec moi-même, complètement détendue avec une tranquillité d’esprit que je n’ai jamais connu. J’ai l’impression d’avoir mon âme détendue. Je ne saurai vraiment expliquer cette sensation, c’est la première fois que je la ressens mais c’est tout simplement incroyable. Pour la première fois de ma vie, je sens que je suis au bon endroit au bon moment. C’est une sensation que je ne pensais jamais ressentir, et pourtant elle est bien là, palpable. C’est incroyable, indescriptible. Je me sens vraiment apaisée, comme si peu importe ce qui allait se passer, tout ira bien. Moi qui suis habituellement intenable, qui ne m’arrête jamais justement par peur de l’arrêt, je suis en train de profiter de l’arrêt et je n’arrive pas à partir, je reste et admire ce spectacle de la nature.

Je suis tellement heureuse de m’être motivée à bouger et venir ici aujourd’hui. J’éprouve beaucoup de gratitude pour tout ce que j’ai pu vivre, peu importe si c’était difficile ou non. J’éprouve de la gratitude d’avoir fait ce choix difficile de partir, de m’être écoutée, j’avais besoin de partir, de vivre ailleurs, de changer de vie. Ce choix a été compliqué, très compliqué, tous les jours sont loin d’être simples, mais je pense que pour vivre ces moments si précieux les mauvais moments valent largement le coup.

Je profite encore un maximum de ce moment magique et une fois le soleil couché, je prends la route pour rentrer. Cette journée a été incroyable.

Aujourd’hui nous sommes le dimanche 28 août 2022, il est 11h23, je viens finir la photo de couverture de cet article, de me dégourdir rapidement les pattes dans mon appartement pour remplir ma bouteille d’eau, récupérer un pull et m’installer à mon bureau debout. Quelle brillante idée que j’ai eu de me faire un bureau debout ! Il est temps pour moi de relire et mettre en pages cet article et de le programmer. Quand je repense à cette journée, elle était vraiment incroyable !

Journal de Bord - Jour 18 - L'Abbaye de Haute Combes


Aujourd’hui, nous sommes toujours le mercredi 12 janvier 2022, il est 14h24, je suis toujours positive au covid et après 3-4 appels covids me revoilà plongée pour une session d’écriture et je vais vous raconter mon dix-huitième jour de voyage, la journée du Vendredi 1 octobre 2021.

Cette journée commence un peu comme la journée de la veille, sans grande motivation, je fais ma séance de sport et ma natation mais le moral n’est pas au top non plus.

Le programme du jour est la visite de l’Abbaye de Haute Combes. Au cas où vous ne seriez pas au courant, j’adore l’architecture et les bâtiments anciens. Qui dis visites hors saisons dis moins de touristes pour mon plus grand bonheur. Je mange assez tôt et prends mon carrosse pour aller visiter cette belle Abbaye. Comme à mon habitude, j’arrive en avance, j’en profite donc pour repérer les lieux avant l’ouverture, me promener au tour, profiter du temps magnifique. Je trouve un banc sur le bord du lac non loin, la vue est incroyable, en plus il fait vraiment très beau.

Je profite de cette vue à couper le souffle, de ce lieu si inspirant pour lire quelques pages avant de me dire que c’est l’endroit idéal au moment idéal pour faire un peu de Journaling. Au début je ne sais pas vraiment quoi écrire, alors je tâtonne et très rapidement la magie du journaling ce met en place, l’écriture se libère et l’encore défile sur les lignes. Cette écriture me fait beaucoup de bien et me donne des idées de choses à mettre en place pour plus tard. Si jamais vous ne connaissez pas le journaling, je vous invite fortement à vous renseigner sur l’écriture intuitive, c’est un petit bijou que j’ai découvert il y a peu.

Après avoir bien glandouillé, perdu mon temps à voyager sur le net, changer de pièce, il est maintenant 16h42, j’ai enfilé un pull parce que le soleil commence à descendre, je suis partie m’installer dans la cuisine et je me remets à l’écriture de cet article. Et je viens de me rendre compte que j’avais un rendez-vous téléphonique à 17h alors il va falloir être efficace parce que j’aimerai bien finir cet article avant le rendez-vous … Ce qui n’est pas gagné.

La magie des rencontres opère puisque je rencontre un cycliste breton, comme quoi le monde est petit, autour de ce banc. Je ne sais pas comment mais on en vient à discuter. Ce voyage me fait aimer la magie du hasard, la magie des rencontres. On a discuté de tout et de rien, de la vie en général et je trouve ce genre de rencontres incroyables, une vague de fraicheur inattendue.

Il est temps pour nous de continuer notre route chacun de notre côté, il est surtout temps pour moi d’aller visiter cette Abbaye, je me mets en route et découvre une merveille architecturale. Les détails à l’intérieur sont tout simplement incroyables, on a l’impression qu’il s’agit de la dentelle, et pourtant non, ce sont bien les murs. Impressionnant, incroyable, magnifique, ce sont les seuls mots qui me viennent à l’esprit pour décrire le travail qui a été fait lors de la création de ce bâtiment. Il y a un souci du détail tout bonnement impressionnant. Si vous avez l’occasion de passer non loin, je vous conseille fortement d’aller y faire un tour, vous ne le regretterez pas, c’est un régal pour les pupilles.

Une fois ma visite terminée, j’en profite pour faire le tour du lac par l’autre côté, m’arrêter à quelques points de vue qui donnent au-dessus de l’Abbaye et sur le lac. Un régal, c’est magnifique. Lorsque l’on est à Aix, on voit l’Abbaye au bord du lac, et déjà de plus loin elle est magnifique, mais maintenant, en ayant vu l’intérieur, vraiment incroyable.

Cette journée était plutôt tranquille et calme, elle n’a pas commencé avec la meilleure humeur possible mais je ne regrette pas du tout d’être venue et d’avoir fait tout ce que j’ai fait, parce que c’était vraiment génial. De m’être aérer la tête, d’avoir posé mes idées dans un endroit aussi beau et inspirant m’a fait beaucoup de bien (en plus en plein soleil, que demander de mieux).

Mission réussie, j’ai fini cet article à 17h00 pile poil, il ne fallait pas une minute de plus.
Se rendre compte dix minutes plus tard que j’aurai pu prendre mon temps puisque l’autre personne est en retard …
Vingt minutes plus tard, toujours pas d’appel, ça valait le coup de se presser cette histoire.
Aujourd’hui nous sommes le dimanche 28 août 2022, il est 11h06, j’ai déjà préparé la photo de couverture de cet article, et je peux vous dire que le choix de la photo a été compliqué. Il ne me reste plus qu’à corriger cet article, le mettre en page et c’est parti !

Journal de Bord - Jour 17 : Prendre le temps de vive


Aujourd’hui, nous sommes le mercredi 12 janvier 2022 et me revoici plongée après une belle coupure dans cette folle série, mais je vais vous expliquer tout ça. Aujourd’hui, il est 12h35 et je vais continuer de vous compter mes péripéties. Depuis quelques jours j’avais envie de me replonger dans les notes que j’avais prises pour finir de vous raconter mon voyage. Cependant la magie du quotidien fait que je ne trouvais pas forcément le temps. Mais aujourd’hui, me voilà positive au covid … quelle merveilleuse nouvelle, du coup, quitte à être confinée, au temps en profiter pour continuer cette série, et j’espère même la terminer. Me voilà installée dans mon lit, au chaud sous la couette avec un bon plaid, en face des montagnes et c’est parti, que l’inspiration arrive. Je vais donc vous compter ma journée du Jeudi 30 Septembre 2021, mon dix-septième jour de voyage.

Ce matin, je commence par une petite séance de sport, puis j’en profite pour aller à la Piscine. Brillante idée que j’ai eue lorsque j’ai réservé cet endroit en voyant qu’il y avait une piscine, brillante idée ! Nager me fait beaucoup de bien et je ressens surtout à quel point j’en avais besoin depuis un moment. Mon petit moment de natation me fait rencontrer une dame étrange, un présentiment ou une réalité je n’en n’ai aucune idée et je n’en saurai visiblement pas plus. Décidément, à cet endroit je croise des personnes plus originales les unes que les autres.

Je prends du temps pour profiter de ce rythme plus lent, vivre chaque chose en son temps.

Je profite de cette journée pour écrire un peu, parce que l’air de rien ça prend quand même pas mal de temps cette histoire ! Je stresse aussi, beaucoup, j’attends une réponse à l’offre d’emploi à laquelle j’ai postulée. J’ai énormément de mal à me concentrer, le moindre bruit, mouvement, le moindre rien me déconcentre alors j’en profite pour aller à l’accueil profiter du wifi libre, dans l’espoir d’augmenter un peu ma concentration étant donné qu’il n’y aura plus rien autour de moi pour me distraire. Sans vous mentir, mon forfait wifi est loin d’être infini …

Une fois ma migration effectuée, c’est un peu mieux, hormis leur wifi absolument horrible.

Ma concentration est loin d’être à son maximum, en revanche mon oisiveté elle, tourne à plein régime. J’en profite donc pour faire quelque chose que je devais faire un jour, mais aujourd’hui non absolument pas : une bannière pour les mails qui est maintenant en place sur le blog. Vous pourrez la trouver juste ici. Après avoir reçu une nième demande de partenariat alors que j’ai déjà écrit un ou deux articles expliquant que je n’accepte plus les partenariats, que j’ai retiré mon adresse mail de partout sauf de ma page de contact pour que les auteurs passent par le blog et voient que je ne suis plus intéressée par ce genre de propositions. Evidement il ne s’agissait pas d’un mail où un auteur passionné déclare sa flemme à son livre mais d’un simple copié collé typique qui a le don de m’agacer. Un jour, je ferai un article ou quelque chose, je ne sais pas encore sous quel format pour vous expliquer à quel point ça peut être pénible et surtout à quel point ça ne donne pas envie de lire votre livre. Amis auteurs, je vous en prie, arrêtez de faire ça, on remarque qu’il s’agit d’un copié collé (quand vous ne nous mettez pas carrément tous en copie), et il n’y a rien de moins vendeur. J’ai encore plein de choses à dire à ce sujet alors je vais m’arrêter là, sinon j’y suis encore dans deux jours, mais je vous promets de faire un récapitulatif un jour de tout ce qu’il ne faut pas faire. Revenons-en aux faits, un peu agacée, j’ai du coup décidé de mettre cette bannière pour me donner bonne conscience, le temps de me poser un peu plus sur la question, d’en faire une plus belle et surtout d’expliquer son existence. C’est en lisant Deep Work de Cal Newport que j’ai eu l’idée de faire ça, et de même que les choses à ne pas faire pour les auteurs, je vais vous faire un article dédié pour vous expliquer le principe de cette bannière, son intérêt merveilleux. En attendant, pour tous ceux qui n’ont jamais lu ce livre, je vous le conseille très très fortement, c’est une pure merveille et ça doit être la troisième fois que je le lis depuis que je l’ai acheté et je ne pense pas m’arrêter là.

Pour continuer dans mon oisiveté, je fais la rencontre de deux espagnols qui viennent me demander des renseignements sur les horaires d’ouverture de l’accueil. J’adore l’espagnol, j’adore le parler, dans mes souvenirs je le parlais plutôt bien … Mais c’était dans mes souvenirs et que là mon espagnol est tout rouillé. Je comprends très bien ce qu’ils me disent, cependant pour répondre sans écorcher la langue, c’était une autre histoire. J’ai massacré mes quelques années d’espagnol en si peu de temps, c’est impressionnant. Ce qui m’a par ailleurs beaucoup fait rire. Il va falloir rapidement s’y remettre c’est moi qui vous le dis !

J’ai continué à travailler un peu, sans vraiment être ni dedans ni productive, et ce wifi … c’est une catastrophe. Tout le temps où j’ai été là-bas il n’a fait que de couper toutes les une minute, une minute et demie … Une catastrophe ! Je finis par rentrer dans ma location complètement abattue, j’ai l’impression de n’avoir rien réussi à faire de cette journée (si ce n’est le sport du matin), ce n’est pas la meilleure des journées, loin de là. Après tous, des petits moments de bas, ça arrive, plus ou moins souvent pour tout le monde, c’est tout à fait normal. Alors je profite d’être en voyage, de ne pas avoir de contraintes, pour faire ce qu’il me plait et prendre le temps.

Aujourd’hui nous sommes le dimanche 28 août 2022, il est 10h37 et je m’apprête à préparer la photo de couverture de cette journée, de mettre en page et corriger cet article pour vous le mettre en ligne. Il est maintenant 10h55 et l'article est prêt à être programmé.

La Loi de Parkinson - Episode 2 : 25%

23 août 2022


Aujourd’hui nous sommes le dimanche 21 août 2022, il est 10h43 et le compte à rebours à bien commencé.

Aussi paradoxal soit-il, et ce n’est pas la première fois que je le constate. Lorsque j’ai une multitude de choses à faire et que le timing est plutôt séré, un mystère s’opère : je ne suis plus capable de rien. Autant quand il s’agissait de faire des devoirs, de réviser des exams importants, de remplir des dossiers ou ici de terminer quelque chose avant la dead-line, lorsque je me rends compte du chemin qu’il me reste à parcourir et du temps qu’il me reste pour le faire, il n’y a plus personne. Il faut croire que mon cerveau a décidé de prendre des vacances, autant avant je papillonnais, autant là, toute distraction est bonne à prendre. Soudainement j’ai envie de ranger de fond en comble mon appartement, de nettoyer les vitres, d’aller aspirer mon bolide… toute excuse est bonne pour ne pas faire ce que j’ai à faire. Ce qu’il y a de plus frustrant, c’est que je me rends bien compte de ce que je suis en train de faire, mais il faut véritablement que je me mette un très très gros coup de pied pour commencer à m’atteler à la tâche. Je trouve ça totalement fou et même idiot puisque je sais que je n’ai pas beaucoup de temps pour faire ce qu’il me reste à faire, et non, je préfère laisser ce temps couler et repousser la tâche. Je pense que je suis loin d’être la seule à qui ça arrive, je trouve cette situation si frustrante.

Je me suis donc installé à mon bureau, et compte bien avancer sur cet objectif. Il est tout simplement hors de question de ne pas réussir à poster l’intégralité des articles avant l’anniversaire du voyage étant donné que j’ai eu un an pour les faire et que j’ai préféré laisser passer le temps.

C’est parti pour une session de travail sans distraction, je vous retrouver juste après pour savoir comment je m’en suis sortie.

Il est maintenant 11h13 et le premier article est terminé.
Est-ce que c’était insurmontable ? Certainement pas. Alors la grande question est pourquoi (et surtout comment) je suis capable de passer autant d’énergie à repousser le moment de me mettre au travail. Surtout quand en plus c’est pour faire quelque chose qui me plait !

Astuce : Je viens de prendre une quinzaine de minutes que j’estime être très bien utilisées pour créer une to do list avec le nombre d’articles qu’ils me restent à traiter que je pourrai cocher au fur et à mesure. Je trouve super satisfaisant de pouvoir cocher une liste lorsque l’action est terminée et ça me motive à en cocher davantage. Ça me permet également de voir l’avancée et le travail qu’il me reste à faire.

Il est maintenant 11h56 et le second article est terminé et programmé.
Voilà un second point de coché sur ma to do list.

Il est maintenant 12h24 et le troisième article de la journée est terminé et programmé.
Une autre astuce pour vous aider à réaliser vos objectifs est de prendre des objectifs quantifiables. En terminant ce troisième article, je suis à 12,5% de la réalisation totale de mon objectif. Mon objectif de la journée est d'atteindre les 25%.

Quand je vois ce que je viens de produire en moins de deux heures comparées à tout ce que j’ai pu faire en près d’un an je trouve ça totalement ridicule. C’est impressionnant à quel point, lorsque l’on se plonge à fond dans une tache on peut-être d’une efficacité redoutable alors qu’il m’a fallu près de neuf mois pour poster quatre articles, alors qu’aujourd’hui je vais probablement en poster quatre également.

Aujourd’hui nous sommes le mardi 23 août 2022, il est 6h21.
Je termine cet article-ci que maintenant, j’avais prévu de le terminer dimanche soir, mais l’heure d’aller dormir a sonné donc je ne me suis pas faite prier. Hier c’était absolument impossible de terminer cet article, j’étais un légume et suis allée me coucher le plus rapidement possible. Donc me voici un matin pour être certaine d’avoir le temps de terminer cet article et de vous le poster avec le moins de décalage possible avec la réalité, et pas dans un an ^^

Résultat des courses, dimanche j’ai pu terminer et poster six articles ! En une journée j’ai fait bien plus qu’en six mois. C’est impressionnant ! Alors comme ça on peut avoir l’impression que je n’ai rien fait tout le reste de l’année, ce qui n’est pas totalement vrai puisque rédiger les articles à partir des notes prises pendant le voyage prend du temps. Certes. Cependant est-ce que l’intégralité des articles auraient pu être en ligne ? Evidement.

25% de l’objectif sont validés.

Journal de Bord - Jour 16 : Annecy

21 août 2022


Aujourd’hui, nous sommes le Lundi 18 Octobre 2021, il est 16h40, comme vous pouvez le constater la rapidité n’est pas folle mais j’aime beaucoup trop cette série. Aujourd’hui, je vais vous compter mon seizième jour de voyage, le Mercredi 29 Septembre 2021.

Le programme du jour : Annecy ! Depuis le temps que j’attends ce jour, il est enfin arrivé. Je pars tôt pour profiter au maximum de cette belle ville. Depuis le temps que je dis que je vais vivre ici, me voilà enfin !

Le paysage est incroyable, vraiment sublime, en plus de ça il fait incroyablement beau, le ciel est bleu, le soleil pointe le bout de son nez. Que demander de plus pour visiter une ville dont je rêve depuis un moment déjà. Je me trouve un endroit tranquille pour garer mon petit bolide et profite de ce temps incroyable pour marcher le long du lac et me rendre à Annecy.

Il fait vraiment bon vivre, mais je suis un peu déçue. Je ne trouve rien d’incroyable à la ville, j’ai l’impression d’être face à un mixe entre Strasbourg et la côte d’Azur, les gens ne sont pas très agréables, très pressés, j’ai l’impression que les habitations se marchent les unes sur les autres. Je ne sais pas, il y a quelque chose qui ne me plait pas mais je ne saurais pas l’expliquer. C’est très agréable d’être autour du lac, mais l’ambiance ville me gêne un peu. Lorsque j’étais à Aix il régnait beaucoup plus une ambiance familiale et conviviale, ce que j’ai adoré. Cependant ici ce n’est pas le cas du tout, c’est plus ambiance ville et je pense que c’est ce qui me dérange un peu. J’aime le calme et le fait qu’il n’y ait pas beaucoup de monde alors que là c’est tout l’inverse, il y a beaucoup de monde, des pistes cyclables partout, des vélos partout, qui ne font pas particulièrement attention à ce qui se passe autour d’eux.

C’est beau certes, mais je ne suis pas emballée par ce que je vois. Je ne trouve pas la tranquillité que j’attendais. En même temps, c’est une ville, donc je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais.

Je profite de marcher toute la journée, de visiter quelques rues, l’eau est quand même incroyablement belle alors je me pause autour du lac pour profiter des rayons du soleil et de la vue.

Ensuite je vais faire quelques courses, parce que ce n’est pas tout mais il faut bien manger à un moment, et rentre pas trop tard pour pouvoir profiter de la piscine.

J’y ai d’ailleurs fait la rencontre de personnes vraiment particulières. Tout d’abord un homme, puis deux couples qui avaient littéralement leur téléphone greffé dans la main. La piscine n’est pas incroyable, pour faire des longueurs ce n’est clairement pas l’idéal, mais pour la détente elle convient très bien. Ces personnes sont venues faire une ou deux longueurs histoire de profiter de la piscine et dans les dix minutes qui ont suivi leur arrivée sont allées récupérer leur téléphone et ne l’ont plus lâché. Incompréhension totale de ma part. Je ne comprends pas, ces personnes vont à la piscine pour nager, pour profiter du moment, de la vue sur les montagnes. Ce qui m’a le plus marqué, c’est que ce ne sont pas des jeunes, non non, ce sont des personnes qui ont facilement une cinquantaine d’années. Et ils ont même fait des longueurs avec leur téléphone à la main. Je ne comprends pas, quel est le but. Confrontation assez brutale avec l’addiction au téléphone et aux réseaux sociaux. Ces personnes sont dans l’incapacité de lâcher leur téléphone plus de dix minutes. C’est assez incroyable. Je pense que ça m’a beaucoup maqué parce que justement je suis dans une démarche de se décoller des écrans, de profiter du moment présent, en plus dans une piscine. Mettre mon téléphone proche d’un bassin plein d’eau ce n’est certainement pas la première idée qui me vient à l’esprit. En voyant ça je suis restée sonnée. Je comprends que des fois on n’est pas d’autres options, c’est à ce moment que l’on a besoin de nous, c’est le seul moment où l’on peut joindre tel ou tel personne. Tout à fait, il n’y a aucun problème, même si c’est pour envoyer une photo aux amis ou la poster sur les réseaux, si vous voulez, mais là je peux vous garantir que ce n’était pas le cas. Ils étaient là à scroller sur leurs médias sociaux, complètement déconnecter de leur vie, de ce qu’il se passe tout de suite et maintenant dans le moment présent. Ça m’a fait beaucoup réfléchir et je pense que je vous en reparlerai dans un article plus dédié.

Sur ceux, après ma bonne séance de nage, je suis rentrée tranquillement me faire à manger et savourer mon petit plat.

Aujourd’hui nous sommes le dimanche 21 août 2022, il est 15h27, le précédent article ne devrait pas tarder à se poster. Mon but du jour est d’atteindre les 25% de l’objectif que je me suis fixée dans cet article (juste ici) avant d’aller me dégourdir les jambes donc j’enchaine immédiatement avec le prochain post qui n’est d’autre que le récit de ma journée à Annecy. Cet endroit qui me réserve tant de surprises.