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La Loi de Parkinson - Episode 1 : Etat des lieux

20 août 2022



Aujourd’hui nous sommes le samedi 20 août 2022, il est 17h44, je me suis posée à une petite table après avoir fait une bonne marche, face à notre belle montagne. Quoi de mieux pour laisser courir mes doigts sur le clavier et vous conter mon expérience avec cette Loi.

Nombreux d’entre vous aurons déjà entendu parler de cette Loi, notamment si vous vous intéressez au développement personnel ou à la productivité. Pour celles et ceux qui seraient passés à côté, la Loi de Parkinson c’est ça : Tout travail augmente jusqu’à occuper entièrement le temps qui lui est affecté.

Vous ne voyez pas forcément où je veux en venir ? Je vais vous donner un exemple très concret. Il y a bientôt un an maintenant je suis partie en voyage, par passion de l’écriture mais surtout par envie de laisser une trace, pour ma moi future mais aussi pour tous les moments de coups de mous. Relire ces passages, me replonger dans ces moments où j’étais si loin de me douter de ce qu’il allait m’arriver, si loin d’avoir une idée du tournant qu’allait prendre ma vie.

En commençant ce voyage, j’avais envie de conter chacune de mes journées, chose que j’ai tranquillement commencé à faire en prenant chaque jour des notes de ce que je faisais, comment je me sentais … Et puis, quand j’avais du temps, au fur et à mesure j’écrivais les articles et postais les photos de chacune de mes journées de voyage. Je n’étais déjà pas particulièrement à jour, parce que ça prend plus de temps que ce que l’on pense et ce n’était pas ma priorité.

Mais surtout, soyons honnêtes, je préférais passer du temps à glandouiller ou papillonner. Ce n’était clairement pas de l’énergie mieux investie mais la procrastination c’est toujours beaucoup plus facile que de réfléchir deux secondes pour produire quelque chose, peu importe quoi d’ailleurs.

Très rapidement je n’ai plus eu de wifi dans un logement, du coup tout de suite, ça laisse plus de temps pour écrire. C’est à ce moment que j’ai rédigé nombreux de mes articles mais surtout j’ai étoffé mes notes pour plus facilement pouvoir écrire les articles par la suite. Le logement suivant quant à lui avait du wifi, je me suis donc dit que j’allais en profiter pour me mettre à jour sur tous les articles qu’il me restait à poster. Choix assez stratégique puisque ce logement était tout petit, dans un endroit que j’ai très peu visité. Vous sentez venir le point qui cloche ?

A ce moment ci de ma vie, je n’avais absolument aucune concentration, la totalité de ma capacité mentale était à attendre une réponse qui allait probablement changer le cours de ma vie. J’ai donc passé plusieurs journées à attendre que le temps passe, d’espoir d’être le plus vite possible plusieurs heures, et même plusieurs journées plus tard. Je n’ai pas rien fait de mes journées non plus, j’ai beaucoup marché pour évacuer la frustration de l’attente, j’en ai profité pour appeler mes proches également. En plus de ça, la connexion n’était vraiment pas dingue, mais là encore je me cherche des excuses.

Quelques temps plus tard, mon voyage c’est terminé, j’ai trouvé un nouveau logement où j’avais de nouveau du wifi, je me suis donc dit que j’allais pouvoir en profiter pour terminer de vous conter ce voyage. N’ayant pas pris beaucoup d’affaires avec moi, je ne pouvais donc pas avoir beaucoup de distractions en sortant du travail. D’autant plus que j’étais dans un logement provisoire. Je me suis même dit que le blog allait pouvoir retrouver ces grandes heures de gloires, puisque maintenant j’habitais de nouveau seule, je n’avais plus de devoirs, un monde nouveau s’offrait à moi et j’avais une multitude de choses à vous écrire. Si vous situez à peu près cette période, vous pouvez non sans mal constater que je n’ai pas publié les articles permettant de vous conter l’intégralité de mon périple. Si vous regardez mon compte Instagram, vous ne verrez probablement pas beaucoup de photos de cette période ci.

Evidemment, quand tu as du temps, tu prends tout ton temps. En débutant cette série d’articles, je m’étais laissée un an maximum pour tous les poster. Je me souviens même me dire qu’un an pour conter une aussi courte durée c’était largement suffisant. Et puis le temps a passé, j’ai commencé à voir une nouvelle routine, un nouveau quotidien. J’ai pu me trouver plein d’excuses, plein de contraintes complètement imaginaires que je m’inventais. En fait non, je ne me les imaginais pas, c’est sûr qu’il est plus simple de rester assise sur son canapé que de réfléchir pour créer, mettre en place et réaliser quelque chose de bien qui en plus nous tiens à cœur. Alors j’ai passé de nombreuses heures à glandouiller sans y prêter attention. J’ai passé beaucoup d’heures à faire autre chose, à meubler ma vie par des moments incroyables certaines fois, mais j’ai surtout passé beaucoup de temps à ne rien faire. Du temps en quête d’objectifs, de passions, d’activités, du temps en quête de moi en somme. J’aborderai ce sujet dans un autre article, celui-ci risque d’être déjà assez long.

Et puis je suis tombée malade, à nouveau. Rien de bien méchant mais obligée de restée à la maison. Comme à mon habitude lorsque je suis malade, je reprends l’écriture du blog. Je ne sais pas pourquoi ces moments plus que d’autres. Surtout qu’à chaque fois je remarque à quel point ça me manque et qu’il faut que je retrouve cette activité plus régulièrement dans mon quotidien. A ce moment-là, je me rends compte que nous sommes au mois de juin et qu’il y a à peine quatre articles de postés. Certes ils sont tous finis de rédigés, mais quoi de plus frustrant que je les savoir justement quasiment fini et toujours dans mes brouillons. C’est aussi à ce moment précis que je me souviens de cette dead-line, les articles doivent tous être postés avant l’anniversaire de ce périple. A ce moment-là, je me dis, pas de soucis, l’intégralité des articles seront postés avant la fin de l’été, absolument aucun souci. Je réinstalle l’application Instagram sur mon téléphone, commence à trier les photos, poste quelques articles sur le blog. C’est sans compter sur une charge énormissime de travail qui c’est gentiment ajouter au travail, là pour le coup ce n’est pas pour me chercher des excuses. Mais également les vacances, les beaux jours … J’ai tout de même posté quelques articles, de temps à autres, quelques photos …

Me voilà arrivée au 20 août 2022, je me rapproche dangereusement de cet anniversaire, de cette dead-line et seulement onze articles sont en lignes… Comment vous dire que je suis loin mais alors très loin de mon objectif pourtant si évident d’avoir fini de poster tous les articles avant la fin de l’année.

Il me reste donc un peu moins d’un mois, 25 jours pour être exacte pour terminer de mettre en ligne l’intégralité des articles de ce voyage, soit près de 24 articles... Autant dire que je vais devoir être bien plus efficace que ces onze derniers mois. Ce qui signifie que je vais activer le Monk Mode et terminer en temps voulu ce challenge (qui n’en n’était absolument pas un lorsque je l’ai commencé il y a bientôt un an).

Cet article constitue le premier d’une série sur la Loi de Parkinson, qui permettra de suivre mon avancée mais également de trouver et vous partager de techniques qui fonctionnent et que vous pourrez appliquer à votre tour au quotidien.

L’objectif et le ton sont donnés : terminer la série Journal de Bord avant la date fatidique de l’anniversaire.

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