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Journal de Bord - Jour 10 : Changement de destination

18 août 2022



Aujourd’hui, nous sommes toujours le Samedi 2 Octobre 2021, il est 17h16, et je m’apprête à vous compter encore une journée de voyage, peut-être la dernière pour aujourd’hui puisqu’il commence à se faire tard et que j’ai deux heures de route. C'est parti pour mon dixième jour de voyage, le Jeudi 23 Septembre 2021.


Ce matin je quitte le gîte qui m’a accueilli une semaine et ses habitants absolument formidables. Je me suis sentie comme dans une famille, j’ai été si bien accueillie. Je ne regrette absolument pas d’y être allée, et j’y retournerai avec grand plaisir si l’occasion se présente. Les rencontres que j’ai pu faire ici resteront dans mon cœur à jamais. Je suis tellement reconnaissante d’être partie et d’avoir pu vivre tout ça. Si je devais résumer en un seul mot ce voyage, ce morceau de vie ce serait : gratitude. Une gratitude infinie pour tout ce que j’ai pu vivre, toutes ces personnes que j’ai rencontrées.

J’ai le cœur lourd de quitter cet endroit.

Je pars sans trop savoir ce que je vais trouver. Direction Chambéry ! Aujourd’hui je visite la ville, je mange absolument une raclette ! J’en ai l’eau à la bouche rien que d’y penser. Ensuite, je vais récupérer mon nouveau chez moi pour une semaine. Je dois récupérer mes clés entre 17h et 19h, parfait comme horaire.

Une fois mon petit bolide chargé, douze tours de la chambre pour vérifier que je n’ai rien oublié. Je pars, direction la montagne.

J’arrive sur les coups de midi, et cherche un restaurant qui pourrai me servir une raclette. Premier essai, il faut être deux minimums pour une raclette … Ah... Bon bein d'accord. Je suis dégoutée, je demande leurs conseils s’ils connaitraient un autre restaurant qui proposeraient une raclette pour une personne. Ils me conseillent leur voisin sans grande certitude. J’essaye chez le voisin, et c’est le même discourt, il faut être au moins deux pour manger une raclette. Ils m’expliquent que tous les restaurateurs me diront la même chose. Je tente une petite négociation, pour un petit bout de fromage de rien du tout. Ne sait-on jamais, s’ils ont une petite chute trop petite pour être servie à deux personnes. Ça fait rire le parton et il accepte de me servir une raclette pour une personne. Cette personne a refait ma journée ! Je me suis lancée dans ce voyage seule, donc pour trouver quelqu’un pour faire une raclette s’annonce assez compliquer. Je m’installe et savoure une raclette absolument délicieuse.

Manger seule au restaurant ce n’est pas chose aisée, j’ai toujours eu un respect incroyable pour les personnes qui mange seules. Je trouve qu’elles ont un courage fou. Depuis que je suis partie, je vis beaucoup mieux ma solitude et y prend même goût, la savoure. Alors manger cette raclette seule, était un véritable plaisir et délice.

Même si je m’attendais à manger un fromage encore plus incroyable au niveau du goût. Je ne vais pas faire la difficile, j’ai déjà ma raclette (qui m’a couté un petit rein tout de même). Elle était quand même super bonne, la charcuterie également, les pommes de terre aussi.

Une fois le ventre bien bien plein, et un sourire ineffaçable sur le visage je suis partie me promener en ville. C’était très chouette, et pour la digestion il le fallait bien, j’étais pleine comme un œuf ^^ Cependant je suis quelques peu déçue de l’architecture, l’Isère m’avait trop bien servie. J’ai quand même pris le temps de bien visiter, d’apprécier chaque instant.

Un peu avant l’heure de partir, j’avais repéré un Décathlon sur le chemin vers le Challet, du coup je m’y suis arrêtée. J’ai pu faire quelques emplètes, je venais chercher un maillot de bain puisque le mien, d’usure, c’était troué avant le confinement, et je n’ai pas eu l’occasion d’en racheter un depuis (à mon plus grand désespoir...) . J’ai donc trouvé un maillot de bain qui me convenait, ce qui est une très très bonne nouvelle. J’ai également trouvé deux brassières de sport, impeccable !

J’ai donc repris la route pour retrouver mon nouveau chez moi. J’ai découvert les routes de montagne, je dis bien les routes de montagne. Je savais qu’elles étaient en lacet, mais ça fait tellement longtemps que j’en n’avais pas vu que j’y allais un peu à l’aveugle. A la première montée, les voitures devant moi ralentissent, je dois passer la deuxième. Je n’ai pas trop compris, jusqu’à ce que j’arrive au virage, je comprends pourquoi les précédents avaient tant ralenti. Virage, virage et encore virage, mais j’aime bien.

Une fois arrivée, je découvre ma maison des prochains jours. Je suis dans une humeur étrange. Ça ne va pas trop, je me demande ce que je fais là. Je suis pourtant exactement là où je voulais être, et pourtant je ne me sens pas à ma place. Le paysage n’est pas du tout celui auquel je m’attendais. Je suis un peu déçue. Également dans une humeur un peu, bizarre. Je ne sais pas si vous l’avez aussi, mais c’est celle où ça ne va pas trop, vous essayer de faire plein de choses mais rien ne vous convient vraiment. C’est très étrange, parce que rien ne va et rien ne va pas non plus. Cette humeur un peu entre deux. Je fais mon état des lieux, m’installe, appelle ma maman, dine, et pars dormir.

Ça y est, je suis arrivée dans ma montagne, perdue au milieu de nulle part. L’objectif de tout ce voyage est atteint, et pourtant je n’ai pas la sensation est au bon endroit.

Aujourd’hui nous sommes le jeudi 18 août 2022, il est 5h57 et je me lance dans la préparation de la photo de couverture de cet article. Ces derniers temps je me suis surtout concentrée à poster la suite des photos sur Instagram. Si vous souhaitez les retrouver n’hésitez pas à jeter un petit coup d’œil.
Nous sommes toujours le jeudi 18 août 2022, il est 6h20, la photo est prête, la mise en page est faite, c'est le moment de programmer l'article.

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