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Journal de Bord - Jour 17 : Prendre le temps de vive

28 août 2022


Aujourd’hui, nous sommes le mercredi 12 janvier 2022 et me revoici plongée après une belle coupure dans cette folle série, mais je vais vous expliquer tout ça. Aujourd’hui, il est 12h35 et je vais continuer de vous compter mes péripéties. Depuis quelques jours j’avais envie de me replonger dans les notes que j’avais prises pour finir de vous raconter mon voyage. Cependant la magie du quotidien fait que je ne trouvais pas forcément le temps. Mais aujourd’hui, me voilà positive au covid … quelle merveilleuse nouvelle, du coup, quitte à être confinée, au temps en profiter pour continuer cette série, et j’espère même la terminer. Me voilà installée dans mon lit, au chaud sous la couette avec un bon plaid, en face des montagnes et c’est parti, que l’inspiration arrive. Je vais donc vous compter ma journée du Jeudi 30 Septembre 2021, mon dix-septième jour de voyage.

Ce matin, je commence par une petite séance de sport, puis j’en profite pour aller à la Piscine. Brillante idée que j’ai eue lorsque j’ai réservé cet endroit en voyant qu’il y avait une piscine, brillante idée ! Nager me fait beaucoup de bien et je ressens surtout à quel point j’en avais besoin depuis un moment. Mon petit moment de natation me fait rencontrer une dame étrange, un présentiment ou une réalité je n’en n’ai aucune idée et je n’en saurai visiblement pas plus. Décidément, à cet endroit je croise des personnes plus originales les unes que les autres.

Je prends du temps pour profiter de ce rythme plus lent, vivre chaque chose en son temps.

Je profite de cette journée pour écrire un peu, parce que l’air de rien ça prend quand même pas mal de temps cette histoire ! Je stresse aussi, beaucoup, j’attends une réponse à l’offre d’emploi à laquelle j’ai postulée. J’ai énormément de mal à me concentrer, le moindre bruit, mouvement, le moindre rien me déconcentre alors j’en profite pour aller à l’accueil profiter du wifi libre, dans l’espoir d’augmenter un peu ma concentration étant donné qu’il n’y aura plus rien autour de moi pour me distraire. Sans vous mentir, mon forfait wifi est loin d’être infini …

Une fois ma migration effectuée, c’est un peu mieux, hormis leur wifi absolument horrible.

Ma concentration est loin d’être à son maximum, en revanche mon oisiveté elle, tourne à plein régime. J’en profite donc pour faire quelque chose que je devais faire un jour, mais aujourd’hui non absolument pas : une bannière pour les mails qui est maintenant en place sur le blog. Vous pourrez la trouver juste ici. Après avoir reçu une nième demande de partenariat alors que j’ai déjà écrit un ou deux articles expliquant que je n’accepte plus les partenariats, que j’ai retiré mon adresse mail de partout sauf de ma page de contact pour que les auteurs passent par le blog et voient que je ne suis plus intéressée par ce genre de propositions. Evidement il ne s’agissait pas d’un mail où un auteur passionné déclare sa flemme à son livre mais d’un simple copié collé typique qui a le don de m’agacer. Un jour, je ferai un article ou quelque chose, je ne sais pas encore sous quel format pour vous expliquer à quel point ça peut être pénible et surtout à quel point ça ne donne pas envie de lire votre livre. Amis auteurs, je vous en prie, arrêtez de faire ça, on remarque qu’il s’agit d’un copié collé (quand vous ne nous mettez pas carrément tous en copie), et il n’y a rien de moins vendeur. J’ai encore plein de choses à dire à ce sujet alors je vais m’arrêter là, sinon j’y suis encore dans deux jours, mais je vous promets de faire un récapitulatif un jour de tout ce qu’il ne faut pas faire. Revenons-en aux faits, un peu agacée, j’ai du coup décidé de mettre cette bannière pour me donner bonne conscience, le temps de me poser un peu plus sur la question, d’en faire une plus belle et surtout d’expliquer son existence. C’est en lisant Deep Work de Cal Newport que j’ai eu l’idée de faire ça, et de même que les choses à ne pas faire pour les auteurs, je vais vous faire un article dédié pour vous expliquer le principe de cette bannière, son intérêt merveilleux. En attendant, pour tous ceux qui n’ont jamais lu ce livre, je vous le conseille très très fortement, c’est une pure merveille et ça doit être la troisième fois que je le lis depuis que je l’ai acheté et je ne pense pas m’arrêter là.

Pour continuer dans mon oisiveté, je fais la rencontre de deux espagnols qui viennent me demander des renseignements sur les horaires d’ouverture de l’accueil. J’adore l’espagnol, j’adore le parler, dans mes souvenirs je le parlais plutôt bien … Mais c’était dans mes souvenirs et que là mon espagnol est tout rouillé. Je comprends très bien ce qu’ils me disent, cependant pour répondre sans écorcher la langue, c’était une autre histoire. J’ai massacré mes quelques années d’espagnol en si peu de temps, c’est impressionnant. Ce qui m’a par ailleurs beaucoup fait rire. Il va falloir rapidement s’y remettre c’est moi qui vous le dis !

J’ai continué à travailler un peu, sans vraiment être ni dedans ni productive, et ce wifi … c’est une catastrophe. Tout le temps où j’ai été là-bas il n’a fait que de couper toutes les une minute, une minute et demie … Une catastrophe ! Je finis par rentrer dans ma location complètement abattue, j’ai l’impression de n’avoir rien réussi à faire de cette journée (si ce n’est le sport du matin), ce n’est pas la meilleure des journées, loin de là. Après tous, des petits moments de bas, ça arrive, plus ou moins souvent pour tout le monde, c’est tout à fait normal. Alors je profite d’être en voyage, de ne pas avoir de contraintes, pour faire ce qu’il me plait et prendre le temps.

Aujourd’hui nous sommes le dimanche 28 août 2022, il est 10h37 et je m’apprête à préparer la photo de couverture de cette journée, de mettre en page et corriger cet article pour vous le mettre en ligne. Il est maintenant 10h55 et l'article est prêt à être programmé.

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